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chef, avanr de eombattn-, lit. le voen suivant: „Seigneur, dit-il, si vous me tlonnez la vietoire, je promets de vnns sacrifier la premiere persomie qui paraitra a mes yeux quandje rentrerai dans la ville.” Ce voeu, martjuait non seulementune grandę Iegeretequi deplaittoujours a Dietl, mais eneore tine espeee de iriefiance en la parole dii Seigneiir, qn’il croyait exci(er par la a (enir sa proinesse a 1’egard de la yictoire; aussi en fut-il severemeut pani. Car sa Filie, ayant appris Plienreuse nonvelle de son retour vietorieux, alla au-devant de liii avec ses com-pagnes qui jn na tent de differenls instruments, et elle inarchait la premiere. Qnaml Jcplde vit sa filie, il de-tourna les yenx et tlechira sa robę; ear il n’avait qne cette lilie, et il 1’aimait beauconp. Elle fnt fort snrprise de voir la doulenr de son peredans nn jonr de rejbiiissaii-ce; mais ątiaiid il Ini eut dit la cause de son aftliction, elle liii repondit: „Ne nous afiligez pas, mon clier pere, je raeiirs satisfaite, en remplissant ce qtie vousavez pro-inis a Dietl.” Elle demanda seulement de s’eloigner detix mois ponr pleurer sa jetinesse avec ses eompagues; et au bout de ces tletix mois elle revint tronyer son pere, qni la sacrifia au Seigneiir. CepentJant la tradition porte qtie ce ne fnt pas en immolant sa filie, mais en la con-sacrant ponr fonjours au service de Dietl.
I/histoire tle Jeplite nous appreml qtie, quoique Dieu exige de nous une areugle obeissanee a sa yol^fite, il ne veut pas que nous fassions rien qui soit contrę Jes sentiments nobles innes dans notre coeur.
Samson, (lont fbistoireest trop merveilleuse pour que nous ne vous en doimions pas quelques details.
Samson, fils de Mamie, de la fribn deDan, efaitAra-zareen, c’est a dire, consaere par Dieu eneore dans le sein de sa mere. Celle-ci etait sterile, mais 1’Ange du Seigneurlui annonęaqu’elle mettrait au mondeunliis qtte
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