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len Israelites, enfendant ce Philisfin parler de la sorte, eiaienl frappes <l’e(ounement et tremblaient de penr. Or David, a eause de $a jeunesse, n’avait pas snivi Saiil et s’en etait refourne a Bethlebent pour mener paitre les troupeaus de son pere. Ges trois plus grands de ses freres »vaient suivi Sauł a 1’armee. Un jour, Isai' dii a David: de prendre quelques vivres pour ses freres, de courii a eux jusqu’au eamp, et de s’informer comment ils se portaient, et len quelle eompaguie ils etaient. David setant leve des la pointę du jour, s’en alla au eamp selon 1’ordre de son pere. II vint au lieu ou farmee s’etait aeancee pour livrer bataille, et fon entendait deja les cris pour le signal du eombat. David eoidia les vivres a un liomme du bagage, et eourut au lieu du eombat frouver ses freres ,.'■|)Oitr s'inforiner de leur etat. Pendant qu’il leur parlait, lePbdistinappeleGoliatb.sortit du eamp des Pliihstins et renera sou dęli. Et tous les Isra-elites, ayantyu Goliatb, fuirent devant liii, treinblant de peur et deifroi. David indigue des blasphemes deccPlii-listm, deinanda a ceux qui eiaientpresde lin: „Qui est cet idolatre de Pbilistin qui ose ainsi insulter a 1’armee du Dieu vivant? Et quelle recompeuse donnera-t-on a celni qui, en le tuant, ótera fopprobre dTsrael?” On hu repondit; que ce gćant etait forgueil des Pbilistms, qu’ils mettaient en luj tonte leur confiance, et qu« le roi ayaitpromis de domier sa lilie Merobnyets de grands pre-sents et priyileges a eelui qui 1’aurait vaincu. Mais Eliab frere aine de David, jaloux du zcde sacre de son frere, se mit encolere contrę łui, et Im dit: ,,Pour-quoi as-tu abandonne dans le desert le peu de brebis que nous avons'? Je connais ton orgueil et la rnalignire de ton coeur, et je sais que e’est par pure curiosite que