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Dieu fit seryir Pharaon lui-mSme a preparer un veu-geur aux Israelites que ce prince opprimait tant. Moise ayant unjour aperęu un Egyptien qui maltraitait un Israelite, prit la defense de ce. dernier, et par un mouyement de 1’esprit de Dieu, il tua FEgyptien. Un autre jour, il trouva deux Israelites qui se ąuerellaient: i! fit des reproclies a Fun d’eux de ce qu’il frappait son frere. Cet hotńme liii repondit: „Qui vous a etabli pour notrejuge? Est-ce que vous vouIezme tuer comme vous avez tue dernierement 1’Egypfien?” Moise se dou-tantbienque cette affaire allait (levenir publique, et qu’elle paryiendrait aux oreilles du roi, s’eufuit dans le pays des Madianites, et s’y attaeha au service de Jetliro, pró-tre du pays, qiif lui perimt d’epouser sa filie, nommee Sepbora.

Toration de iffioige.    *

Moi'se conduisant un jour les troupeaux de son beau-pere Jetbro au fond du desert, vint jusqtiala inontagne, nommee Horeb, et regardaut autour de lui, il vit uu buis-son tout en feu, mais pourtant ce buisson ne se bru-lait pas. Moise sapprocba pour admirer_y,cette merveille; alors il entendit une voix qui lui dit: „Otez vos souliers, car ce lieu est une terre sainte.” Moise, penetre de fray-eur, se caclia le visage, et la voix continua: ..„Je suis le Dieu d’Abraham, d’lsaac et de Jacob, j’ai entendn le cri d’Israel mon peuple qui est enEgypte; c’est pourquoi je te commande d’aller vers eux pour les delivrer; et tu leur diras, que tu viens de ma part.” „Seigneur, dit Moise, je ne sais pas votre nom, comment pourrai-je leur dire de quelle part je viens?” „Je suis Jeliova, (c’est-<i-dire: hijieiciternel) repondit la voix; ya-t-en trouverPlia-■ raon, et tn lui demanderas de laisser aller món peuple