rent sćrieusement lorsque. la nuit venue, on restalt toujours sans nouvelles d’elle et de son pass&ger.
Enlin, vers 11 heures du solr, elle arriva... mais en auto-taxi un taxi qu eile avait pris k Gosselies. Partie sans carte de Haren. le«* beautćs du paysage avaient tellement retenu son attention, qu’elle commit 1'erreur. a Namur, de suivre la Bambre au licu de survoler la vallće de la Meuse.
Le dlmanche matln. Cooquyt, las belge de Taylatlon mar-
chande. donna des baptómes de 1’air. L'un de ses passagers fut le fermiei dont la vaste pralrie avtdt ćtć transfonnće en champ d'attenissage.
Point trop rassurć, mćme k sa descente de 1’apparell, la t6te du brave homme avait une expresslon si cocasse, oue Quelqu'un fredonna, ó cótć de nous: « J’aime mierne mes dlndons. J’alme mierne mes moutons », l’alr fameux de la c Mascotte i.
???
Le mardi 20 mai 1030, Lord Thompson, Ministre britan-nioue de l'Air, devait, avec une escorte de trois aviom>, armer k Anvers par la route des nuages.
A 1'aćrodrome de Deume, 1’attendalent: le Oouverneur de la Provmce, M. Holvoet; le Dourgmestre de la vllle, M. Van Cauwelaert; le dlrecteur gćnćral de TAćronautiuue Civlle Belge, le gćnćral Van Crombrugge; le Consul gćnćral de Grande-Bretagne, et M. Jean Renard, dlrecteur ae la i Sa-bena ».
Ces personnages avaient revótu leur plus belle redingote ou leur plus ćleęante Jaąuette, pour faire honneur au haut dignitalre anglals.
A ltieure fixće, un avlon apparut dans une brume Lntcnse et 11 n*y eut qu’une exclamation sur la plalne: « Quclle mer-yeLTeuse exactitude: les voll&! i
En rćalitć, ce n'ćtalt pas c eux », mals l’avlon commerclal belge assurant le trafie quotidien entre Anvers et Londres.
Lorsque l’avlateur eut atterri, l'on s’lnforma:
— Avez-vous tu les avlons mili ta lr es anglals?
— Non. rćpondit le brave petit pllote Jude, mals le vous dlrai que Je n al pas vu grand'chose de tout le parcours, ayant volć presque constamment au-dessus des nuages.
Un Anglals, d un ton dćtochś, dćclara alors:
— Ils seront partls aprća l’avlon belge, lis ne doivent pas Otrę loin.
Et le petit groupe de personnalitćs ćminentes continua k attendre Lord Thompson, ministre de 1’Alr britanniquel
II finit par arrlver, Monsieur le Ministre, mais beaucoup plus tard... et en chemin de fer.
Des trois avlons militalres anglals. deux śtaient arrlvćs 1usque Gand. s’ćtaient perdus et ćtaient allćs atterrir k Ostende; le truisićme, aprós un grand dćtour, repćra enfin la plaine de Deurne et vint s*y poser. Mais le Ministre, qui avait śtć dćbarquć k Ostende. avalt fait, en fin de comnte. conflance k nos railways natlonauz pour 1’amener k bon port.
U n*y avalt 1 k de quoi froisser personne, pas mćme notre actif et ćnerglaue ministre des Transports. pulsque M. Mau-rice Lippens a la haute main aussi blen sur les chemlns de fer que sur raćronautiąue.
Yictor Boln.
Les damę* aux ohapeaux verts (nous mettons le pluriel, afln de respecter leur orthographe, car 11 faut croire qu’elles ont plusieure chapeaux verts). — Votre dćfense des Tleflles fllles est fort confuse. Nous vous confessons que nous n’y avoru pas vu grand’chose.
Fśliz Potin. — Votre histoire bruzelloise est savoureuse, mals un peu spśclale.
Lecteur assidu. — Pour sayoir si la femme qui symbolise la Belglque \ 1'approche des festlvitćs est enceinte ou non de quatre mois, nous v * conseillons de vous lnformer sil exlste, d^ns Te personnel lćgislatif ou exćcutif du royaume, un homme publlc capable d'avoir falt ce mauvais coup.
Lecteur d r < Histoire ścossaise ». — Nous ne pouvons lnsśrer cette histoire, fort dróle assurćment, mals fort Tieille, et aussi fort leste.
L. O. — Nous pensons qu’en effet, cette distinction 6quitable est lntrodulte nar la lol du Reich. Mals n’ayant jamals pratiquś le vol i Tćtalage en terrltoire d'Empire,
nous incompśtons et ne pouTons foumir de consultatlon prćclae.
Colanel P..., Linkebeefc. — Nous avons roęu votre intćres-sante communication concernant les bćvues, coquilles, illo-gismes et sottises dont pullulent nos indicateurs des chemlns de fer. Elles sont ćnormes, et la pełne que vous avez du prendre pour les relever n’a pas dQ 1’ótre moins.
Malheureusement, le « P. P.? », Journal gai, 8'est falt une regle de ne publier que le moins possible de chiffres, móme a titre de dśmonstration et ąuelle qu’en puisse ótre l’ćlo-quence.
Lecteur curieui. — Vous avez gagnś votre pari: 11 a exposć sa barbouille, l'annće deml^re au t Centaure t.
Im possible de publier la dćcoupure des Nouvelles que vous nous enyoyez et qui nous annonce qu*une photo du dit Journal reprćsente un « Christ aux outrages », de de Groux, alors que la photo lns^róe reprćsente effectivement des vaches mćditant dans une pralrie. Qa ne seralt dróle que sl nous pouvlons clicher le fragment du Journal. Mereó ąuand mćme.
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