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intermedium, Pax. A notre connaissance, aucun memoire de 1’espece n’a ete publie. Le present travail etait du reste termine lorsąue notre attention fut eveillee par cette remarąue de von Euw et Reichstein. Personnellement, nous ne pensons pas que la substance N° 761 des auteurs suisses soit identique a 1’heteroside que nous avons retire des Semences de Strophanthus intermedium, Pax. Si par la suitę leur identite devait etre prouvee, il ne pourrait evidemment etre question de contester a MM. von Euw et Reichstein, la prioritć de leur dćcouverte.

On sait que parmi les quelques 40 espóces de Strophanthus Africains inventoriees par O. Stapf dans sa florę de l’Afrique Centrale (1), une douzaine h peine a fait 1’objet de recherches chimiąues ou physiologiques.

Ce serait sortir du cadre forcement limite de cette etude de nous śtendre plus longuement sur un sujet du reste parfaitement mis au point par Ch. Sannie et Frere-jacque(2), Petit (3), Stoli (4), Tschesche (5) et T. Reichstein et ses collaborateurs (6).

Seules parmi les espśces etudiees jusqu'ici, les Strophanthus kombe, 01iv. et Strophanthus gratus, Franch. sont employees en mćdecine pour leurs heterosides cardio-toniques : la Stropliantine et 1’OuabaIne avec une pre-ference marquee pour cette derniere cependant. C’est que, fait quasi unique dans la chimie des Strophanthus, l’Ouabaine parait bien etre l’unique constituant cardio-tonique des semences de Strophanthus gratus, Franch. Par ailleurs, sa grandę stabilite, sa constitution relative-inent simple qui en fait une veritable progenine, et sur-tout son extraction aisće a l'ćtat cristallise et pur, font