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ge ou la reparation d’une avarie... le probleme est de creer des ateliers permanents d’entretien et de reparation... ». Ce probl&me est citć, mais le plan n’en parle plus, alors que tout depend de la solution qu’on lui trouvera. Nous y reviendrons plus loin.
Pendant 1’immobilisation d’un engin, 1'amortisse-ment du Capital continue a courir; la devalorisation par ancien netć egalement; les salaires du person nel doivent etre payes. Toutes ces depenses devront etre reparties sur les heures de travail qui separent une pannę de la suivante. Cela peut doubler, tripler le pri.\ d’exploi-tation normal.
C’est donc la qualitć, le serieux, 1’importance du distributeur qui doivent determiner, pour l’acheteur, le ■choix d’une marque de materiel plutót qu’une autre.
L’acheteur peut ne jeter qu’un coup d’ceil rapide sur l’engin, mais il doit examiner soigneusement si celui qui le lui vend dispose d’un stock suffisant de pieces de rechan-ge et a la competence technique et un service organise pour assurer sans aleas le fonctionnement du materiel vendu.
L’examen devra etre d’autant plus serieux qu’apres un premier achat, 1’entrepreneur sera oblige de conti-nuer d s’approvisionner chez le meme distributeur.
II y a a cette regle plusieurs raisons :
a) le personnel ayant toujours affaire i des moteurs et equipements similaires, acquerra plus rapidement une certaine competence que s’il a du materiel dispara-te a manier.
b) sur des chantiers eloignes, il faut toujours dispo-ser sur place d’un petit lot de pieces de rechange de grandę consommation. Pour difterents types d’engins venant d’un meme fabricant, beaucoup de ces pieces sont communes. Le Capital a investir dans ces pieces ne sera donc pas exagere. Mais si les engins sont de marques -differentes, les pieces de l’un ne pourront convenir a