5 IES RELATIONS DE LA MOLDO-YALACHIE AYEC L’EMPIRE OTTOMAN 201
les Turcs, des proyinces de frontiere (serhat), la pratiąue sigillaire de ces deux pays, pour Pśtranger, devait correspondre a la pratiąue officielle de PEmpire Ottoman pour ee qui est de la couleur de Pencre de Chine (noire).
3° — La prśsence, a cótć du nom du prince, de la dćsignation de serviteur (bende) des sultans. Cette quahtó, le prince se Pattribue de lui-meme, en rapport direct avec la maniere habituelle aux Turcs de s’adresser d’un infśrieur a un supśrieur, ce qui nous permet de considórer qu’on ne doit pas accorder a ce fait une trop importante signification.
4° — L’omission, frćquente, mais non absolue, de l’invocation symbolique (+) en tete du texte sigillaire.
5 — L’omission du nom-titre de dćvotion Io-Ioan, mais qui est prśsent et prócede le nom du prince dans tous les autres sceaux prmciers (grands, petits, annulaires).
6° — L’omission du titre de prince et la prćsence seule de la qualitó de Voivode, quoique voivode et prince apparaissent tous les deux dans les autres sceaux princiers contemporains du meme titulaire. Le Domn (prince, tout au long de notre texte) qui figurę toujours joint au titre de voivode, chef de PEtat, reprósente le dominus fóodal, en sorte que celui qui dśtient ce titre se dśsigne comme chef indćpendant et souverain, et PEtat, par cela meme, affirmeson indćpendance et sa souverainetó. Cette signification prćcise explique Pabsence du titre de Domn (prince) en Moldavie et en Yalachie, sur les sceaux princiers a texte en langue turco-ottomane fl.
7° — La f iguration flanquant les«parassimes»10 (ornements, trophśes) a deux «tuiuri» sur le sceau princier habituel, petit et ovale, destinś a Pusage intórieur, dćmontre qu’elle indiquait le rang de pacha a deux «tuiuri», rang qui ćtait celui des princes rógnants des Principautós da-nubiennes dans leur qualitó de dignitaires de PEmpire Ottoman, selon la hierarchie de cet Empire, diffćrente de celle des pays roumains u.
La figuration de ces deux «tuiuri » constitue, de fait, une reprćsenta-tion hćraldique relativement tardive de Painsi nommć «sifecle phana-riote », etant donnó qu’elle apparait seulement dans le deuxieme quart