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BULLETIN AUGUSTINIEN POUR 1958
Une suwie módiemle de la polśmique antijuwe de saint Augustin, dans Reoue du jnoyen dge latin, 1949, 193-196 ; La suwie mćdieoale de saint Augustin d trawers ses apocryphes, dans Augustinus Magister, II, 1954, 1003-1012 ; Vie et suwie de la polemique antijuioe, dans Studia Patristica (2e Congrćs d>Oxford), I, 1955, 460-476 ; •et enfin Tenąuetc publiće dans la Reoue des ótudes juioes, 1948-49, 1951-52, 1954, 1955, 1958, sur Les auteurs chrćtiens latins du moyen dge sur les Juifs et le Judaisme.
A. d. V.
110. Prosper d}Aquitaine interprete de saint Augustin, par G. de Plinyal, dans Recherches augustiniennes, vol. 1 (supplćment a la Revae des śtudes augusti-niennes, IV), 1958, p. 339-355.
L’A. ćherche & caract&riser, k partir dc ses ceuvres, dont il retranche comme inauthentique le De voc. omnium gentium, p. 351, la position de Prosper d’Aquitaine vis-a-vis de la doctrino augustinienne sur la gr&ce. Cette position a varić ; d’une •docilitć passive a la doctrine d\Aug., qui se revóle dans les ćcrits polćmiques, Prosper passe a une assimilation constructive de cette meme doctrine, qu’on peut surprendre •sur le vif dans le Sententiarum ex operibus S. Augustini delibatarum liber, Du k une rćflexion personnelle sur les ćcrits dAugustin confrontćs avec les objections des .adversaires, ce changement ne s’expliquerait cependant pas sans Pinflucnce de saint Lćon et du milieu romain qui « a maintenu ou ramenć Prosper dans... une thóologie sainc et large », p. 351, mais fidćle aux postulats majeurs de saint Augustin, p. 355. De cette influence PA. pense trouver la preuve dans le Ad cap. Gallorum .secunda pars, ouvrage qu’il considćre comme une vćritable retractatio, p. 351. Neces-sairement schómatique, cet articlc ne manquera pas de susciter d’ultćrieures recherches pour conflrmer ou contredire ses conclusions suggestives. A. d. V.
111. Quelques emprunts de saint Lśon a saint Augustin, par Y.-M. Duyal, dans Mólangcs de Science religieuse, XV, 1958, 85-94.
LA. croit trouyer une dćpendance 1) entre Leon, sermo 59, 4 et Aug., In Ioh. traci. 117, 3 ; 2) entre Lćon, sermo 32 et Aug., sermo 199 et 200. Dans ce dernier cas, la conclusion dćfinitive est conditionnće par le rapport ćventuel entre Leon et le :sermon anonymo du ve sićcle ćditć par Morin dans Reoue bófMictifie, XXXV, 1923, 232-235 et entre Lćon, Panonyme, Augustin et un sermon d’Optat de Milćve ćditć par Wilmart, dans Revue des Sciences rclig., 1922, 282-288. On sait que S. Lćon •dćpend de S. Augustin pour d’autres textes ; ici le parallólisme des idćes est indć-niable, mais il est aussi tout naturel a propos des faits ćvangćliques dont il s’agit. Le parallćlisme textuel cependant me semble tres faible et peu convaincant : les idćes communes, suggerćes par des ćvenements identiques, ne s’exprimeraient-elles pas tout naturellement par des termes trćs semblables ? A. d. V.
112. Les ooyages de saint Augustin, par Othmar Perler, dans Recherches augustiniennes, vol. I (supplćment a la Reoue des etudes augustiniennes, IV), 1958, 5-42.
Cet article comble une lacune dans la biographie d’Aug. en reunissant tout ce <ju’on peut trouvcr dans ses ćcrits sur ses yoyages et ses sćjours hors d’Hippone. D’abord des ćlćments psychologiques ; Aug. ćtait voyageur malgrć lui; Pćtat tou-jours debile de sa san te, plus encore son temperament contemplatif, 1’auraient retenu chez lui si 1’administration de son ćglise, le zćle des ćmes et la defense de la vćritć catholique n’en eussent dispose autrement. Ensuite l’A. ćtablit une listę jmpressionnante des voyages d’Aug. et de ses sćjours hors d’Hippone ; il en indique Ja datę, le lieu, le but ou l’activitć, et puis la source qui cn atteste le fait, voire les dćtails. De cette listę 1*A. degage d’un cóte une carte routiere, deTautre une sćrie ^de considerations et de renseignements du plus liaut intćrćt pour la connaissance de