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aux lesions professionnelles (Dionne-Proulx, 2000, Brody et Letoumeau, 1990). De plus, selon Berthelette et Planche (1995), les entreprises qui accordent une priorite importante a la securite auront un taux d’accidents de travail plus petit comparativement aux entreprises qui n’accordent pas d’importance a la prevention. Ces etudes suggerent en outre, des retours sur les investissements consentis en prevention des accidents en entreprise a moyen et long terme.
2.3.2 L’impIication des ressources
En presence d’une culture SST importante en entreprise, la participation en sante et securite du travail est collective (employeur, cadres, travailleurs) (Berthelette et Planche, 1995). Elle doit passer autant par les differents acteurs de 1’organisation : le responsable de la SST, les employes, les superviseurs, les directeurs et la haute-direction (Centre patronal de sante et securite du travail, 2006).
Toutefois, la capacite et le desir de participer des travailleurs a la prevention est primordial (Dionne-Proulx, 2000; Leather, 1987). II est souvent difficile d’obtenir la participation et Pengagement des employes, car ceux-ci manquent de connaissances quant k la santć et securite au travail (Dionne-Proulx, 2000). Leur desir de participer depend aussi de Ieurs caracteristiques personnelles, leurs qualifications, leurs habiletes prćventives, ainsi quc leurs habitudes (Leather, 1987). Si ces points sont plutót faibles chez les employes, ils ne ressentiront donc pas le besoin dc participer et leur interet sera moins present, d’ou Pimportance selon les auteurs de bien former les employes en SST.