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en generał . la volonte cle saisir, dans chaqne domaine, les idees maitresscs, la vocation de la synthćse claire et pregnante, fonnulee dans un style soigne. II s’agit d*iin trait dc caractćre ćyidcnt qni ne serait an fond qne le desirde rester soi-mćme, ce qui ne tnanqiie pas cPoriginalilć.
Vers sa trcntiemc annee et jnsqiPaux abords de la cinqnantaine, il entamera sa phasc eonstrnctive, cctte phase ou le cherchenr s’en va tonr 5 toni* prospecter le terrain on s’cnfcr-mer dans la cite dn livre Malhenrensement, ime telle ci te n’existait pas encore. Or, il est inntile d'ajonler qu'une polvtechniqne sans appareils teclmiqnes et nne nniversite sans bi))liothćqnc. sont inimaginables. De la Pimportance ponr la commnnante dc Peffort en vne cPorganiscr ses moyens informationnels, qni prend parfois le pas snr le travail isole dans les limites dc teł on tcl doinaine spćcialisć. A lhenre actnelle, le grandę bibliotheqnc dc PUniversitć dc Palcnnc constitne un titre dc gloirc ponr celni qni l'a organistę, tont en etant un veritable bienfait pour les enseignants et les etndiants cjm la frequentent. Coimne de juste, rinccssant contact avcc la litteratnre selentific/nc devait stimnler la rccherchc pcrsonnelle, sensiblement aidec par la connaissance des langncs le grec antiqne, le latin, le franęais, Pallemand, Panglais et le neogrec. L’intćret vis-a-vis dc cette derniere langne s’est eveillć par le contact avcc les reahtes eomplexes de Sicile, nolamment aprćs son transfert a Palerme, en 1930. On vcrra Bruno La\*ag-nini noter avcc satisfaction dans le present volmnc (p. XYII) qne « Unirc al greco classico ii greeo moderno fn lelice esperimento » Sans dontc, cette idee liii est venne dn besoin — ne de raisons scientifiqncs, pćdagogicpies et pratiqnes —dc mienx approfondir le monde antiqnc a travers le monde actncl et de tronver la meillcnre approcbe de ce dernier Par aillenrs, on ne saurait eludier avec succes la civilisation byzantine dans Pignorancc de ses racines anticjues et de ses snrvivanccs en Grece modernę Les grands congies se sont revćlćs coimne les prmci-paux proinoteurs de Pactivite des byzantinistes a Pćchelle Internationale* lenr sene ful inangnrćc i Bucarest, en 1924, par Nicolas lorga, cependant qne le VI Ue ent lien a Palerme, en 1951, preside par Bmno Lavagnini et le XYC a Athenes en 1976. Avec le temps, Pintćiet pour cette discipline allait angmenter • des chaires specialcs avec des professenrs titnlaires seront creees dans plnsicurs centres, entre antres ó Home (Silvio Giuseppe Mercati, Giuseppe Schiió, Enrica Follieri), Milan (Raffaele Cantarella, Agostino Pertusi), Palerme (Bnmo Lavagmin, Giuseppe Rossi Taibbi, Salvatorc Impellizzari), Naplcs (Yiltoiio De 1’alco, Antonio Gar/.ya), Ca tane (Rosario Anastasi), Leccc (Piętro Leone), etc Ces connaissances dn neogrec ont icndu possible 1’approcbe de la littenitme artistiqne epanonie en Giece modernę, notaminent de qnel-qnes poetes bieli dones, tels Lambros Porphyras, Constantin Ka\afis, Angclos Sikelianos, (icor-gios Sćleris, dont 1’oeiivrc fnt en bomie paitic tiadnite en italien par Bruno Lavagnini a partu* cle 1935. l'n anlre temoignage dc son attaebement pour les belles lettres greccjnes rosi dc dans les pages ćlegantes dc sa synthćse intitulće Słona clclla lettciatwa ncogrcca, pnbliec en 195 1.
La periode snccedant a Pan 1945 s’avć‘ia la plus spectacnlaire de son activitć, dn fait de ses snccćs peisonnels anlant quc de Pessor pris par les leclicrcbes byzantinistes en Italie commc partont aillenrs dans le monde Lois dn Congrćs international des etndes byzanlmcs qn'il presida a Paleime en 1951, Bnmo Lavagnini snggćra la fondation d’nn Institnt cPetndes byzanlines et neohelleniqnes dans cette ville menie Cominenęant snr le champ son activite, cet institnt donnera ses premieres editions dc tcxtes en 1954, avant de devenir, en 1960. im organe public, dc la provincc de Sicile. A partir de la, ii devait faiie paraitre qnanhte de textcs et docnments byzantins avec leur version italiennc, des etndes speciales et antres onvrages se rapportant a PItalie nieridionale, qni liii apportćrent la notorićtć et nn prcstige international l£n 1953, le premier italien De Gaspeii signera nn accord cnltnicl avcc le Grece, inangniant a Athćnes nn Institnt de cnitnre italiennc, dont le premier directenr fnt Bruno Lavagnini (1953—1959). En tant qne directenr cle cet Institut, le savant snt organiści* un local approprie, dote cPnne bibliothćqne ; il y inangnra des eonrs de langne et cle cnitnre, anxqnels il reent des bonrsiers d* Italie, mettant de la sorte snr pied des ćchanges cnltnrels dnrables, entre les denx pays. Snr cc, en Italie, le domaine des ćtndes byzantines s’enrichissait de periodiqnes : « Stndn bizantini e neoellenici » (Roine), « Orientalia Christiana Periodicn » (Romę), « Bollettino della Badia greca di Grottaferrata » et « Thesanrismata »(Venise). Snr Pinitiativc et sous la presidence dc Bnmo Lavagnini fnt fondee PAssociazionc italiana per gli stndi bizantini, qni organisa tont les qnatre ans des congrćs nationanx • ^ Ravenne en 1965, a Yenise en 1969 et ainsi dc snitc, le cincjnieme etant prevn ponr se rennir a Lecce en 1981.
Les conlacts avec la civilisation grecqne ont ete ćtablis anssi par le moyen des voyages cPćtudes dans les ileś de 1’Egec, sur la cóte micrasiatiąnc, en Crete et en Grece continentale, an Mont Athos, ainsi quc snr la cóte orientale de PAdriatiqnc. Les grands congrćs internatio-nanX des etndes byzantines y rennirent les specialistes dn monde enticr a Bucarest en 1924, Belgrade 1927, Athenes 1930, Sofia 1931, Romę 1936, Alger 1939, Paris 1948, Brnxelles 1948, Palerme 1951, Thessaloniqne 1953, Constan tinople 1955, Mnnich 1958, Oxford 1961, Ohrid 1966, Bucarest 1971 et Athenes 1976.