5 NOTUCES BrBLIOGRAPHlQUES 151
Des Problemcs dc la Rcnaissaticc, vus au plus large sens dii mot, qui dćpasse non sculcincnt ritalie, mais FKnropc dans son ensemble, sont traites par Y. I. Rnteiibiirg (pp. 00 — 80). Apres V. A. Jaknbskij, qni ćtndic la formę poionaise dii plienomeue defini par la notion dn « second servage » (appliqnee poiir les territoires europćcns situes a Test dc FElbe), A. N. Kcniilov s arrćte Sur les cadres ehronologigues cl les Irails spćcifigucs dc Tćpogtie dc la Rcnaissancc en Allemagnc (pp. 88 — 95), ou les liens (pił rattaelient la inystiąne rhenane a la « dcvotio moderna o (p. 92) nons scinblent tres interessanls Lenienie antenr signe ime antre etude eoiieernant lc róle jone par Yternie cotnme ccnlrc du premier humanisme allcmand (Ile voluine, pp. 113 — 118). Asscz sednisantc parałl anssi l interpretation donnec par S. \1 Stam au tableau * L’adonition des niages » dc Leonardo da Yinei (nieme volnnie, pp 118 —1 12 ; il manqne seiilenient la repro-dnetion dn tableau).
Trois etndes se referent a la eondilion des serfs. L’attcution de G. E. Lcbedeva se dirige vers L* eootiilton des lermes gui dóftmsscnl les serfs dans la Ićgtslahon byzanhne des premiers steclcs (ler volnme, pp. 95 — 100, ayant en vuc la lćgislation de Tlieodose ler et dc Justinien ler), ccllc de G L. Knrbatuv sur Lc ptoblcmc da sernage dans lc nieme <« Fruh-Byzanz »(1 lc vo!unie, pp. 3 — 11), et ecllc dc A. I). Nrovieev sur Le sernage dans /’Empire olloman au moyen dge (nieme vo!mne, pp 55 72)
X. J. Devjatajkma s arretc sur les sonrees et les idees principales de la doetrinc morale d^ugnstin (lle volmne, pp 103 — 113).
Nons meutioniions encore trois etudes de portee plus generale: il s’agit de eelle dn regrette K. F. Savelo Sm les sourccs el la mólhode de reeherehe de la slruclure dc Eanslo-cruhe dans lc Hani Mogcn .igc (ler vo!mne, pp 100 — 119, avee des referenees speeiales au cas anglais), de eelle dc A. P Korsuuskij Sur la pohligue ćconouugue des lilals du Ilaul Mogcn Age en Europę Oectdenlalc (lle volnmc, pp. 11—25), et dc eelle du Professcur de 1’Uni-vcrsite de Leipzig, E. Werner, eoiieernant des Clianyemcnls slruclurcls dans la soctćle mćdieualc lardioc, a la lumićrc des plus rcccules rechcrchcs (menie voliinie, pp. 72 — 85, avee des cxemples tires du cas de V Italie).
Avee nne senle obscrvation, qui regarde plutót la formę a uotre avis il faudrait evitcr 1’cmploi trop pousse de ccrtaius ternics eoinine celni dc « problenic » par ex. — nons tenons a remarqner la lian te qnalite sei en tit i que de toutes les eontrilnitions englobćcs dans ces denx volmnes. Grdec a la yariele des sujets abordes. a la vision large, qni iFonblie jamais 1’aiialysc inimitiense des faits, aiusi (pi’anx rielies referenees bibliograplii(|iies, le lectcur — 1’etndiant y eoinpris — sera e:i niesurc de perfeetionner ses eounaissances liistoricjnes
A. -E. TAC111AOS, Moimi Allios and Ihc Slauic lAleralurcs, « Cyrillomcthodiannni ■», 1\*, 7'hes* Sii łoili ki, 1977, p. 1—35.
Face a 1’liistoirc millenaire des etablisseineuls conventuels de 1’Allios 1’ćtude scicntifiąne de leur patriinoine d’oeiivrcs savantcs et artistiqucs ne dćbntc ąiFan XIXe słeele. I^lle se pour-suivra pendant les premieres decenuies du XXe sieele et ne reprendra, apres une longue iuter-rnption, qne dnrant les annćcs *00 de ee sieele. Rien d^toimant done qnc eette reeherehe soit anssi ineoiuplete qnc jenne, La restitntion des filićres qui out rattaclić sans ecsse 1’Ałhos au nionde de Forthodo\ie ; la prćeision du poids des influenees qu’il aura exercćes reprćsen-tent 1’ćtape necessaire de tout essai en vue de brosser uu tableau de la vic intellectuelle des temps revolns. Des le commenecment de son histoire (au Xe sieele), Pattirance du site monastiqne de 1’Athos sur le monde mćditerranćen, ainsi que sur celni panort!iodoxc deter-mina la fondatiou, aux eótćs des nionasteres grees, de inaints couvents slavcs, abritant ces «nonveaux eonvertis >», eomme Pauteur nous le dit : * Since Athos attraeted men from sueh far-off eountries, it is hardly surprising that it soon drew to it also tlie Slavs, new eonverts to Christianity, who were not only Byzantium's neighbours but liad already sent vast masses from among tlieir number to settle in Byzantine territories » (p. 3). Le plus vicux manuserit glagolitique eonservć au monastere d’!bćrion remonte a Fan 928. Mais dans Feusemble impor-tant de manuserits et oeuvres d’art renfermćs par les eouvents du Mont Athos, les maiiuserits slaves coinptent parmi les moins ćtudićs et on ne dispose pas encore de leur inventairc eomplet, dispersćs qu’ils sont dans les monastćres de Chilandar, Zographon, Panteleimon, Lavra, lbć-rion, Dionysiou, Stavronikita, skite Elijah et, probablement, aussi dans quelques autres biblio-th^ques. Or, le seul monastire ^ disposer d’une listę compl^te de cette sorte de manuserits