7 A ID E13 ROmiAINES AUX E CO LES G(RECQUES (n) 69
— le spathaire §tefan Rosetti 100
— le spathaire Alexandru Rallet 70
— le «comis» Theodoros Negri 140
— le ban Alexandros Afendoulis 50
— le « caminar » Emmanuil Yernardos 100
— le spathaire Gheorghe Ghica 50
Lei 6 669
Le «stolnic » Stamatis Phournarakis, originaire de Hios, envoya en 1820 deux de ses fils faire leurs ćtudes dans le gymnase de la-bas 2'03, en śchange de quoi il accorda a Pścole une subvention annuelle de 1 000 lei 204.
Les Moldaves ótaient spścialement attachśs a Pścole de Hios, plus que les Valaques semble-t-il. Lorsque les ćleves de Gheorghe Assachi passerent leur examen finał d’ingenieurs, ils exścuterent une sćrie de plans. Le plus remarquables śtait un projet pour un edifice grandiose en 1’honneur de la renaissance de la Grece, a laquelle ses fils reconnaissants ramenaient sa filie en exil: la philosophie. Sur le projet figurait une dódi-cace en grec a Pile vśnśrśe Hios. Gheorghe Asachi et ses śleyes remirent ce projet, accompagnć d’une lettre, au « comis » Theodoros Negri, avec priere de le faire paryenir a Pile de Hios, « en tómoignage d’admiration et de grandę considśration de la part de la jeunesse moldave pour cette ile, gloire de la Grece, et pour la jeunesse qui y fait ses ćtudes » 20s.
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Andros. L’ile d’Andros avait une ócole qui, bien que financće par la population locale, deyait souyent interrompre son activitś par manque d’argent. Dans la deuxieme dćcennie du XIX* siecle, le professeur Samouil acheta, moyennant 633 thalers, un terrain et y batit, a ses propres frais, deux spacieuses ścoles, Punę pour Pćtude de la langue hellenique, Pautre pour un sóminaire pśdagogique (7TaiSaYtoyLxóv xax7)xy]TLxóv). Afin que cette ócole puisse fonctionner, la communautś d’Ano Castron promit de donner une subvention annuelle de 500 thalers pour le salaire du professeur, mais la quete faite chez les personnes les plus fortunóes ne fournit que 3 000 thalers, somme dont les intśrets ne pouyaient suf-fire a assiurer le fonctionnement regulier des ścoles. Aussi le fondateur de celles-ci, le professeur Samouil, recourut-il a 1’aide des pays roumains. II obtint 200 thalers par an du prince de Yalachie, 150 de la mćtropole, 50 lei par an du grand trśsorier Grigorasco Romanitis, 1000 lei de Zoe dpouse d’Emmanuil Brft.ncoveanu, 1200 lei du « stolnic » Constantin <Gala-tis), plus quelques sommes modestes, au total 3000 lei. Ces informations sont fournies par les lettres patentes patriarcales, ou il est mentionnd en outre que la Moldavie a constitue dans ce but un reyenu annuel, bien
203 Adamantios Coray, ,E7uaToXai,, śd. Nikolaos Damalas, t. III, Athinai, 1885» p. 453. Aprćs que la revolution grecque eut ćclatś, Adamantios Cora^^ demanda avec insistance des nouvelles des deux jeunes Phournarakis, qui furent envoyes a 1’ćcole de Hios ^ son instigation.
204 «Aóyioę 1820, p. 289.
205 Ibidem, 1818, p. 564 - 568.