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Ypsilanti 249, le 6 decembre 1814 par łon Caragea 230, le 14 octobre 1819 par Alexandru Soutzo 251 et le 12 mars 1825 par Grigore Dimitrie Ghica 252.
Les subventions de la Moldavie pour 1’ecole de Trebizonde sont moins importantes. II ne serait point exelu qu’il en ait existś des le XVIIIe siecle, mais la seule que nos recherches aient, jusqu’a ce jour, decouverte datę du debut du XIX* siecle : en septembre 1803, Alexandru Morouzi accorde a 1’ecole de Trebizonde une subvention de 300 lei « de sur nos proprietśs prmcieres et de sur les mines de sel, par moitie », somrne qui devait etre transmise a ladite ecole par 1’intermśdiaire des « capuchehaia » de l\[oldavie a Constantinople. Cette somme fut octroyee a la suitę d’une demande de secours 233.
En 1818, Kyrillos, patriarchę de Constantinople, lanęait un appela tous les vrais croyants d’accorder leur aide a 1’ecole de Trebizonde, etant donnę que, le nombre de ses eleves s’etant accru, il fallait y entretenir un plus grand nombre d’eleves et y nommer de nouveaux professeurs 234.
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Soumela. Le monastere de Soumela, situś non loin dc Trebizonde, ćtait renommó dans tout 1’Orient orthodoxe. Les monasteres etaient de ce temps des centres culturels, de vraies pepinieres ou se sont formes bien des representants de la culture grecque. De celebres intellectuels grecs doivent leur culture aux annees d’etudes passees dans les monasteres. L’un de ces centres culturels etait, au XYIII* siecle, le monastere de Soumela, bien qu’il n’abritat pas une ecole proprement dite. Beaucoup de jeunes y faisaient pourtant leur education, puis devenaient pretres ou professeurs. A vrai dire, la culture que l’on pouyait y acquśrir ne brillait pas du plus vif eclat, elle śtait suffisante neanmoins pour diffuser sa lumiere dans cette region peripherique de l’hellśnisme.
Le monastere de Soumela possódait une riche bibliotheque, com-posee d’ouvrages manuscrits ou imprimós. On pouvait y trouyer des manuels didactiques manuscrits comme : les Commentaires de Korydaleus a la Physigue aristotelicienne, les Sentenees de Hrysoloras, les Vers de Phokylidis, la Cyropćdie de Xenophon, de nombreux textes didactiques de Kyminitis, les Parćneses d’Agapet, plusieurs manuscrits de Nomo-canons, et bien d’autres ouyrages 255. A la fin d’un manuscrit se trouyent