708 NESTOR CAMARIANO 22
pas le texte de la plainte, mais on nous a gardć le texte d’une notę envoyśe le 14 octobre 1791 par le secrótaire princier, Panaiotakis Codricas, a 1’Agence autrichienne de Bucarest10 3. Dans cette notę sont exposćes les dolćances de Rhigas, acceptćes par le prince rćgnant, comme il ressort de la conclusion de cette notę : « Ainsi, Son Altesse Sćrenissiine le Prince rśgnant de Valachie rćclame a 1’Agence I10. Rle les droits du dit Riga, qu’clle yeuille bien lui procurer l’argent qu’il a a rearoir par ce dit scrdar Christodule. Sur quoi, S.A.S. s’attend &laróponse satisfaisante et ne doute point que 1’Agence voudra bien se cbarger a procurer les appoiniements de cet komme, eommo il est juste ».
La notę envoyee par le secrótaire princier P. Codricas n’a pas eu le resultat souhailć. Le meme Codricas revient, le 19 octobre 1791, et ścrit entre autres : «II y a longtemps, niessieurs, que j’attends la rćponse sur la notę prćsentće par rapport aux empointements du comis de Christodule noramó Riga, qui vient toujours mc demander des ócłaircis^ements-sur son affaire. Ainsi je vous prie d’en faire cette rćponse pour que S.A. soit informće »104. Bientót apresavoir expedió cette lettre, la ićponse de 1’Agence est arrivśe. Codricas est informó comme il suit: «Par la notę pour S.A. le Pc® que nous vous prions de vouloir bien la presenter a Elle, vous y verrśs 1’óclaircisement de l’affaire de Mr Riga comme aussi la raison de ce petit retardement. En nieme temps nous avons prions de mettre cela en ordre et de nous en donner avis105. Le lor novembre 1791, Codricas ócrit a 1’Agence autrichienne entre autres : « J’ai prćsente la notę a S.A.S., Elle m’a charge de vous en demander si les obligations des dóbiteurs du serdar Christodule Kirlian sont remises 1’Agence pour qu’on puisse, en vertu de ces obligations les forcer ii payer leur dete. Or vous youdrez bien m’envoyer une rśponse relative a cette question, pour que je puisse rśpondre k S. A. »106. L’Agence a envoyś, aussitót, la rćponse suivante : « Pour ne pas manquer & notre avis, nous avons recueilli tout k l’heurs les obligations originelles k l’egard de la pretention du B0B Lan-genfeld, les quelles nous vous envoyons jointes-ici au nombre de quatre. Mr Marius Perini, homme recommandś de la part de S. E. Mr le B°“ de Herbert, est pręt de payer la somme qui lui convient107. Nous vous prions done de nous renvoyer les quatre pieces originelles d’obligations aprćs les avoir montrćes k S. A. le Pr. regt. de la Valachie et de nous en donner avis a son temps »10 8.
103 Le texte tle cette notę se trouvc aux Arcliłvcs d’Etat de Bucarest, Docum. lilsto-riąues, paąuet MCMXVI 44 ct une copie dans le m£mc paąuet, le doc. 32. La notc a ćtć publice, comme nous l'avons vu ci-dcssus, d'abord par N. Iorga, ensuite par L. Vrairoiissis-ct P. Enepekid^s.
10i La notę est adressće ainsi: «A Mcssicurs, Monsieurs Merkclius et Petrossi, chnrges des affaires k 1’Agcnce Ile Rle k Boucharest *, ^rchiycs d’Etat de Bucarest, Doc. historiąucs, paąuet MCMXVI 39, Nous trouvons cette notę aussi dans un caliier pour copics des lcttres, dans lc paąuet MDCCCLXVII 91.
105 Arch. d’Etat, Bucarest, Dog. historiąucs, paąuet MC\IXVI GO; voir le cahier pour coples des lcttres n° 17, paąuet MCMXVI 120, lc mliine texte se trouve k la pnge 45.
106 Arch. d’Etat, Bucarest, Doc. historiąues, paąuet MCMXVI 59.
107 Marino Perini vivait k Bucarest et dćtcnait la fonction dc ,,vfitaf de aprózi” en. 1793, voir Arch. d*Etat, Bucarest, Doc. historiąues, paąuet MCMXVII/40.
108 Arch. d'Etat, Bucarest, Doc. historiąues, paąuet MCMXVI 61. La lettre est passt-e aussi dans le cahier pour copies des lcttres n° 17, trouvć dans le mfime paąuet au n° 120,. pp. 42—43.