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qu’on a voulu faire trop de paliers. et aussi par des fautes de realisation techniąue. Mais on peut concevoir des paliers moins nombreux, avec des indices chiffres ou lettres qui permettent de s’y retrouver. Je preconise en tous cas que ce soit la teinte la plus foncee (teinte de base) qui soit affectee aux phenomenes les plus recents. Ce sont en effet les pheno-menes les plus caracteristiques des conditions actuelles, souvent encore actifs, donc dvnamiques et dignes, a ce titre, d’attirer 1’attention. En outre, ce sont souvent les moins etendus, donc ceux qui doivent ressortir le plus visuellement. Une ou deux autres teintes, obtenues en abattant chaque couleur de base avec du blanc, suffiront en generał a decrire con-yenablement la chronologie.

4. Le figurę des formes est donnę par des signes line-a i r e s mis en place et en vraie grandeur a 1’echelle, et traites dans la couleur du facteur genetique responsable.

Les traits continus et pleins sont les formes d’erosion; les traits dis-continus et creux les formes d’erosion plus ou moins alterees; les formes d’accumulation sont en tiretes ou en pointilles representant leurs caracte-ristiques granulometriques. Je ne pense pas qu’il y ait de difficultes a ce sujet sur lequel tous les auteurs sont d’accord. En fait, il n’y a guere de limites a 1’imagination dans ce domaine. mais 1’emploi de ces signes serait opportunement codifiś. Au reste, beaucoup sont deja passes dans la pratique courante. Ces signes devront en outre etre dimensionnels, c’est-a-dire integrer les renseignements de pentes ou de dćnivellations chaque fois qu’on ne pourra les faire figurer sur le fond, et ceci selon des paliers qui pourront etre variables selon les regions. Ils pourront etre en vraie grandeur a 1’echelle quand la formę a representer tiendra une place suffisante sur la carte ; sinon, il faudra recourir a des signes collectifs, figuratifs de toute une morphologie locale.

L’ensemble de la carte a ete traite sur un fond en courbes de niveau. On a ajoute quelques indications tectoniques en gris (au lieu de noir); des hachures en brun soulignent les restes d’anciennes topographies ou l’extension des surfaces d’aplanissement. Telle quelle, la carte reste du moins tres lisible malgre la quantite de renseignements qu’elle contient. II est bon de remarquer en outre que la methode permet des tirages analytiques couleur par couleur, ou par combinaisons de deux ou trois couleurs qui donnent une vue soit par etage chronologique, soit par syste-me morphogenćtique, des phenomenes morphologiques cartographies.