33 La repetition du registru dc 1’ en 1’ 1/3 - et non pas en 2‘ c“cst-a-dire a la quinte - et non pas «t l’octave est un pro-cedć qu’on observe ćgalcment dans le positif construit en 1667 par Sebald Manderscheidt (1620-1685) et conserve dans la chapelle de PHópital des Bourgeois a Fribourg. A Pepoque de Moser. cet orgue se trouvait dans Peglise Notre-Dame, ancienne eglise dc PHópital. A propos de cc positif. cf. Fran-ęois SEYDOUX, Zur Freiburger Orgellandschaft. Die lustru-mente aus dcm 17. utul dcm 18. Jahrhundert, in: Les orgues du canton de Fribourg (cf. notę 12). pp. 6-16.
34 Ce registru iPcst pas sans rappclcr le «Suavial, dc 2 pieds dc ton, d'ćiin Commun, (pti Commcncera A UUt au Milicu du Claiier jusqu’au dessus» figurant dans le devis de 1766 de Potier pour le positif de Porgue d’Yverdon (Archives d’Yver-don. dossier «Orgue»). a la fabrication duquel Moser colla-bora. Cesi un principal de 2* de ton qui sonne comme un Principal dessus de 8'. A la console de notre orgue. il est placć ii juste titre entre le principal de 2* et Poctave de 1\ L'orguc de Potier a Saint-Etienne de Moudon (1764) contenait dćjć cc registre (cf. Jacoues Burdet. l.a musiąuc dans le pays dc Vaud /536-/798, Lausanne 1963, p. 598).
35 Cf. Francois Seydoux (cf. notę 1). vol. 3. p. 144.
36 Pour comparaison avec les claviers de Johann Conrad Speis-egger et de Carl Josef Maria Bossart. cf. Francois Seydoux (cf. notę 1). vol. 1. p. 609.
37 Illustration dans Hans Gugger (cf. notę 13), p. 589.
•vs Cf. les orgues de Saint-Thomas Strasbourg (1741). dc Saint-Ouirin en Moselle (1746), d’Arlesheim (1761) et de St. Landelin a Ettcnheimmunster (1769) en Foret Noire.
Son contrat pour Porgue d'Yverdon stipulait qu'il devait etre sur place le lcr janvier 1767.
40 Le contrat qui lie les dcux artisans h la ville d'Yverdon pour le decor de Porgue a etc publić dans Gerald Pfulg (cf. notę 13), pp. 17-20. Originaire de Peccia, dans le Val Maggia, Martinetti s’installc a Fribourg en 1764, peu aprćs Moser. II ćtait aussi doreur et peintre d'ornements.
41 Au sujet de ces orgues et de leur decor. on consultera les chapitres et les illustrations qui leur sont consacrćs dans Hans Gugger (cf. notę 13). Martinetti a ćgalement collaborć avec Samson Schcrrer.
42 Appartenant au style rococo de Martinetti. une console et le cabinet vert de Phótel Ratzć se trouvent conservćs au Musće d‘art et dhistoire de Fribourg, cf. Thomas Loert-scuer. Domenico Martinetti (attr.), console (vers 1770/75), fiches du Musće d’art et d’histoire Fribourg, 2006-3, Fribourg 2006.
43 Georges-Franęois Pilicier (ou Pelicier). par exemple. regent d’ćcole a Yverdon des 1767. possćdait un petit «orgue ii buffet» de six jeux (cf. Jacoues Burdet [cf. notę 34), pp. 348-349). La prćsencc d'un «cornct» dans cet instrument, le distinguc de notre positif (cf. Musec historicjue de Lausanne, Fonds Bridel, Livrc des Actes dc la Louable Societe dc Musique ćtablie d Lausanne. LAnnee 1764, 14 juin 1789, pp. 87-88).
44 Cf. publication discographique cPAnneros Hulliger, Schweizcrische Hausorgeln. Eine musikalische Rcisc mit Anncrós Hulliger utul 21 klingenden Geschichten ans 350jdh-riger Tradition, Musiqucs suisses. 2008. - Pour Phistoire de la pratiquc musicale ii Fribourg et a Berne au 18*"*0 siecle. cf. Joachim Keller, La vie musicale d Fribourg dc 1750 d 1843. Fribourg 1941. ainsi que Francois de Capitani, Musik in Bern. Musik, Musiker, Musikerinnen und Publikum in der Stadt Bern vom Mittelaltcr bis heute, Berne 1993.
45 Sculc la dendrochronologie permcttrait de vćrifier cette hypothćse.
46 Archives d'Etat de Fribourg. Corporations 33. 1. Bott-Buch der lóblichen Sanct-Joseph Brudcrschaft, Meisterbott du 15 juillet 1767.
47 Cf. Francois Seyix>ux (cf. notę 1), vol. 3, p. 342.
4S lis influenceront encore largement les instruments a deux claviers de son fils Aloys tels que Porgue de 1810 a Peglise du monastóre de Montorge a Fribourg (cf. Francois Seydoux (cf. notę 1 j. vol. 1, p. 602).
49 Cf. Hans Gugger (cf. notę 13). pp. 208-210 et pp. 566-572.
50 Lorgue de Neucnegg (1778) que Moser rćalisa une annee aprćs son echec <'t Morges est une exception. Avec sa large tourelle centrale et ses deux tourelles latćralcs a angle saillant. Porgue semblc revenir a Punę des sources d’inspira-tion de sa jeunesse. celle de Porgue Bililer d’Arlesheim, a la construction duquel il participa en 1753 comme adiuvant. Pour une illustration de toutes les orgues de Moser. cf. Francois Seyix)UX (cf. notę 1), vol. 3, pp. 329-354.
51 En 1766. le cćlebre facteur Karl Joseph Riepp (1710-1775) conęoit un positif en balustradę pour son fameux orgue de Notre-Dame de Pabbaye cistercienne de Salem, tout a fait comparable au «Briistungswerk» de Moser (cf. Hans Gugger [cf. notę 12], p. 23 et pp. 28-29).
52 Lorgue dc Zimmerwald. aujourd’hui disparu. mais suffisam-ment documentć, est le plus ancien dont nous connaissions la disposition. II ćtait base sur un principal de 4' de ton et possć-dait dix registres, dont dcux a la pedale. La palcttc d*ali-quotcs (deux ąuintes et une ticrce!) rćvćic un style dc facturc typique d'Allcmagnc du sud. Oui plus est. il n*avait qu’un seul 8' en bois. bouche de surcroit (Copcll von Holz 8 Fuss) (cf. Hans Gugger [cf. notę 13). p. 568). II lui manquait le dessus de cornet. probablement introduit en territoire bernois par Samson Schcrrer. pour soutenir le chant des psaumes. ainsi qu‘un principal dc 8' en mćtal. Moser adaptera par la suitę la disposition de ses orgues aux cxigcnccs du culte protestant. Aussi Porgue de St.Stephan (1778) sera-t-il dote de ces deux registres.
53 Cf. Hans Gugger (cf. notę 13), pp. 387-390.
54 Le suavial en faęade est caracteristique de bon nombre d orgues de Carl Josef Maria Bossart. entre autres Porgue a Koni/. (1781). pour lequel Moser concourut ćgalement. Toutes les orgues du facteur de Baar construitcs entre 1779 et 1783 comporteront cc registre. L'orguc dc Melchior Grób (1754-1832) 5 Peglise paroissiale dc Payerne (1787). quc Moser fut charge d'expertiser avec Gaspard Ghiotti. organistę titulaire a Yverdon. contiendra lui aussi un «suavial 2 octaves».
55 Pour un plan du sommier de Porgue Muller (1778). cf. Hans Gugger (cf. notę 7). p. 169.
y’ Francois Seyix>ux (cf. notę 1). vol. 3. pp. 332 et 476.
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/AK. Band 67. Itcft 3/2010