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i. R A T U I T t
. Catastrophique •, sełon les li-Hrjires du Centre; « excellent •, %clon ceux de Haute-Norman* Jur. Opmions pour le moins ,.ppo$ees. Et pour cause. Les mteresses ne parłem pas du meme dispositif. meme st celni ci vise. dans les deux cas, k faciliter Pacces des lyceens aux manuels scolaires.
Prćcurseur en la matiere, la Region Centre a opte.en 1998, pour un syst^me de gratuite des manuels passant par les etablissements scolaires: forts Jun budget qui leur est alloue par b Region, ce sont eux qui jchetent les livres pour les prć-ter ensuite aux eieves. Un an plus tard,b Region Haute-Nor-mandie a adoptć, quant a elle, un systeme passant par les lyceens eux-m*mes: ces der-niers reęoivent des cheques * rćgion-livres », a 1’aide des-quels ils continuent a acheter leurs livres.
M«rgin*ft*6s ou cwtsoMfe T Re-
sultat, dans le premier cas, les libraires se voient marginalis^sr sur un marche souvent de premierę importance pour eux. Dans le second, ils restent au coeur de ce meme marche, qu’ils voient meme consolide. En te* moignent les propos des differents intćresses. A Blois. Olivier Labbe (librairie Labbe) resume la situation :« D‘unepart, nous perdons notre clientłle tndivi-duelle de livre$ scolaires, qui, sou\ent, une fois dans nos murs, dćcouvrait et achetait d'autres livres (BD, livres pratiques); d'autre part, si nous voulons compenser ce manque d gagner par 1'augmentation des ventes aux etablissements et collectm-tfs (ce que nous avons fait avec un chiffre passe de 1.3 MF a 2 MF). nous sommes contraints de concłder d’importantes re-mises, au minimum 23 %. pour avoir une chance d'emporter des commandes (lirę encadre). ce
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Rentrće dans un fyc/e deprovince. En haut, le chćquier region livres de Haute-Normandie.
qui tend d peser sur nos marges, mime si pour les ventes en gros nous avons besoin d'un peu moins de personnel que pour les
ventes au dćtail. » Confirmant ces propos, Jean Legue (prćsi-dent de la FFSL et responsable des librairies Jean Legue k
Chartres et la Rosę des vents a Dreux) rappelle les conclusions d’une enqu^te selon lesquelles, suitę a Papplication de la gra-
• Allocation d*un budget i aux lycees
j Plan votd pour 4 ans pour b periode aliant j de b rentrde 199S-1999
♦ i 2001-2002 Nombre <f<fl*ves
199S-1999: cbsses de BEP, CAP
1999- 2000: dasses de terminale denseignement generał
2000- 2001: cbsses de seconde 2001-2002:
dans les lycees profession nels 1000 F dans les lycees (fenseignement generał Montant: environ 80 MF
Vo<e annuełlement Nombre d* ełeves concernes: 86000 Misę en pbce :
1999- 2000: cbsses des sections profession nefles
2000- 2001:
i
coocernes: 98 000 Misę en pbce:
cbsses de premierę .\flocation de cheqoes-
Bodget par Stre: 750 F Uvres aux lyceens
tuite du livre dans les en 1977,60 % des co n*avaient pas passe <f une librairie au coun quatre annees tfetude On comprend qu< brairesdu Centre, i Tu te. s'inquietent de b s leur profession. En ei les jeunes des librairie positif de gratuite nsc centuer encore Pimp dYlitisme assoote k < et de finir par en dirr frequentation de faęon diable en faisant dispa Pesprit des nouvdles tions, Hdee meme <faJ une librairie. Pour CHń be « quand on demaru gens ou Fon vend dis rłpondront en grandę La gratutfć, cest la mei ęon de dire qu une lib sen & rien ».
contexte, Jean Legue dans b region Centre, rition.a moyen ter me c librairies sur trois ». D sieurs ont ferme leurs \ cours des deux derni nees.en raisondeTimp presente mesure.conju fois a d’autres element: Parrivee de grandes: specialisees en centre « ainsi ete enregistrees U tures.a Blois.de Piletar lisait pres de 40 % de *
dasses de seconde (fenseignement generał
et technologique Budget par Afre : 250 F et 350 F Montant: 8 MF er 1999
15 MF en 1999.2C 25 MF par an unc le dispositif acho (d*ia 2001-2002.' 2002-2003)
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