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vivre de rintimidation. Bień evidemment, la variabilite des resultats doit etre affectee par le nombre de nos repondants a l'etude. Quant au 7 % d'enfants qui mentionnent etre victimes d'intimidation, ils prćcisent, en majorite, etre victimes d'intimidation sociale (ex.: etre rejetes). Parallelement, certains d'entre eux mentionnent etre victimes d'intimidation physique et verbale.
6.4 Relations garęons-filles Les filles sont jugees severement
Plusieurs elćments compris dans les lettres demontrent que les filles sont jugees severement, et ce, peu importe leurs actes. En effet, une jeune filie mentionne que les filles ne veulent pas etre son amie puisqu'elle sc "tient" avec les garęons et "joue rough". De plus, plusieurs filles se jugent entre elles de faęon negative en faisant du "commćrage”. Une jeune filie mentionne meme qu'elle prefere les garęons puisque ceux-ci ne bitchent pas. Comme mentionne precedemment, les filles ruminent davantage lors de conflits (MacEvoy and Asher, 2012), ce qui pourrait accentuer la prćsence de commćrages entre filles. Cela dit, dans notre echantillon il est possible de constater 1'utilisation de plusieurs insultes, et certaines a connotation sexuellc, faites envers les filles (ex.: pute, salopę, conne, bitch). N’est-ce qu’une utilisation des mots sans connaitre la portee et la signification exacte de ceux-ci ? Les mots tabous peuvent etre a la fois mots grossiers, jurons ou insultes (Moise, 2011). L'utilisation de termes a connotation sexuelle ou d'insultes pcut servir a choquer et a rabaisser 1'autre (Moise, 2011). N'ayant pas de donnees supplementaires sur 1'utilisation de ces insultes et des contextes dans lesquels ils sont utilises, il nous est difficile de se prononcer sur leur impact. Cependant, les jeunes filles nous specifient qu'elles n'aiment pas que Ton utilise ces termes puisque cela les blesse.
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