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Aulre chapellenie : de M* Louis Le Boudeur; une messe lo dimauclie (1).
Chopellenie de Saint-Gouloen : vacante en 1393, par la dćmission de Denys de Lanućdern, qui reęoit un canoui-cat prśbende h Angers, et est remplace au Creisker par Jean de Kćroulas, maltre en thćologie, et chapclain de Benoit XIII (2).
Le ler AoOit 1320, Pierre du Terlre, licencić en dćcrets, dćjfc pourvu de la paroisse de Clćdcr, reęoit du Papę, une chapelleoie au Creisker (3).
Le 19 Mars 1447, Hervć de Kerlech est dit posseder une chapellenie au Creisker (4).
Le 13 Mai 1433, h Jean Aspen (?), prStre de Lćon, rec-teur do Larrct, est confćrće une chapellenie au maltre autel du Creisker, vacante par la mort de Jean Militis(3).
Happelons aussi la chapellenie de Saint-Tćgarec (desser-vie en 1671, par missire Abhervć).
Une autre fondće par missire Claudc Bervas (6).
Autres chapellenies, fondees par missire Baron, prćtre, enterrć au Creisker; par Yvon CaroIT (7).
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Entiercment distincte de la paroisse du móme nom desservie k la cathćdrale, la chapellenie ou custodie de Saint-Pierre ólait un bćnśfice sim ple, sans charge da mes et n exigeant pas la residencc.
(1) ftgalcmrnt supprimćr en 1785.
(2) Ch. PkVRo\ : Arie* du Saint-Sitgr, n" 651.
(3) Ibid., uu 109.
(4) Ibid., n* 686.
(5) Ibid., n* 798.
(6) Buli. Jior., Scpt. 1916, pp. 275 i-l 272.
(7) Arch. Dćp., 8. G. 15. Pr&mineacet.
Ellc ćlait a la disposition de 1'Ordinaire (1). Aiosi ud comple rendu dune sćance du dimanche 13 Septembre 1579 est rćdigó en ces lermes: « Dilrant la messe commu-nale de ce joUr, dite et cdlśbrśe a basse voix par messłre Jacąues Pellion, desservant pour maltre GuillaumeTrous-6on,un des sept vicarials du Mioiby, en leglise catbedrale se sont trouvćs agrćgćs et assemblćs (suivent les noms), lesquels averlisque missire Hervć Maurice, ci-devant gou~ verneur do Saint-Pierre, aurait ótś appelś au gouverne-rnent de Creisker, d autant qu'il ne peut gćrer les dcux charges, les dits babitants auraient remis le dit gouver-* nement de Saint-Pierre i la disposition de Monseigneur, qui aurait dćclarć le remettre aux babitants, lcsquels, d une mćine voix, sans contrarićtć, ont noinmć missire Y'ves Le Bordolaux, prćtre, originaire de la paroisse du Crucifix-des-Champs.
(1) Arch. Dćp., 6 G. Union avec la fnbriąuc de la calh. — Pourtant, ii %c pcut qtTA parlir d’une certaine ćpoquc, In collation en ait ćlt riscr-v*e au Saint-Si^gr. Ainsi, par une pros-ision, in forma graciota, datće dc cbAlcau Gandolphc, Ic 8 Juin 1730, le papę Benoit XIV accordc le bei»e-fice de Saint-Pierre au sieur Antoine Vedel, pretre du diuckie dEmbrun, cure de Ceglisc pnroiisinle de Saint-Yve» des Brctons, k Home (Arch.
Dtp., ibid.).
Au sujrt du dit prAlre, nom lisont : « Monaco, 1" Juin 1730. Nom, rommandant cl licutcnant pour le roy en cette plnce, ccrlifions que fcu Paul Yćdel, nalif dc .Marsillurgiiejt en Langurdoc, vcnu pnr ordre du roy en cette place, commc aidc-inojor, y dćceda apnS que]<|ues annecs, nyant Inisse deux enfants dc Dmnc Mnrie-Franęoite. Pilic dc feu Laurem Mafio, procureur fi scal palrimouial generał dc M>' le Prince de Monaco.
* Le premier, Antoine Yćdel, pretre, est curt dc Saint-Yves, k Home. Le second, Paul, est actucllcment capitaine au regiment dc Nice, au ser-vice de la France.
« Lc» dits Vćdel, quoiquc nes en cette place, n’ont pas perdu la eon-dition de sujets du r«i, vu surlout que 1'emploi de łcur pere 1’obligeait A une rćsidencc indispensable. Sigm' : I)uvernet. »
Avaul d'i5trc curć de Saint-Yves de Home, Antoine VAdel avait Alt, crovons-nous, titulnire d'une certaine chapellenie dnns l"ćgli»e Saint* Etiennc de Montluc, diocesc de Nantes (Arch. Dćp., 6 G. Provi»ions ct Chapcllctties).
En I7tr2, on le lrouve rclirt A Monnco, ct sc disanl ancien cure de Saint-Yve*. yuclqucs quitlunrcs »out encorc niguAes dc luj, co 1771.