connaissance xn dans le contextc une motivation mn ct une compatibilitć c^ Lc rćsultat est une capacite de comprehension an(xnł cn jn^) et un apprendssage An (xn,cn,mnizn,an). Mais mn et Cn sont a leur tour en fonction de l'ćvolution anterieure de la comprehension transitoire et de rapprentissage stable
mn= ^an-l»an-2ł**”al, ^n-l»^n-2,*-^l)»cn= 6(an-l»an-2ł*,**alt^n-l>^n-2,,**,,^l) ^onc on a :
An (yn » hi »an-l»an-2,-*alAi-tAi-2,-^1)' 11 cn rćsultc m “sys*4™ d’equations dynamiąues et non-
lineaires dont la formulation et la solution exacte ne sont pas possibles. Cet exercice of&e seulement des suggestions qualitatives pour la gestion du discours en ćducation. On observe 1'impossibilite de la reduction du discours didactiąue d une " enumeration ” pre- etablie des informationsl Une vćritable “ explication ” n'est pas la somme de ses parties, mais une entitó dynamique et intćgrative qui emerge de leur enchamement. Decouper le discours en morceaux et les livrer dans un ordre et a un rythme non approprie peut d^truire les qualites evolutives de rexplication. Pour observer la pertinence de cette observation, pensons aux modeles utilises en STI (systemes tutoriels intelligents). Un ordinateur qui veut simuler un expert composant des discours ad hoc, devrait contróler la dynamique de l'explication.
Celui qui devirtualise le potentiel ćducationnel d’un discours est 1’apprcnant. Sa reaction depend continuellement de Tintelligibilite du message et de son interet, de I'ćvoIution du “ pouvoir et du “ vouloir ” apprendre. L’accord depend de la zonę activee de la memoire, de la rćgion cognitive ou se concentre 1’attention. Si le facteur temps n’est pas restrictif (le cas asynchrone), le recepteur peut chercher une perception optimale. Mais, pendant le suivi d'unc prćsentation directe, les informations piacees en rythme alerte “ dans la memoire vive ,ł influenccnt fortement la comprćhension. Le mecanisme explicatif transitoire s’ajoute i celui qui est logique. A cause de ce phenomene, la dynamique de la rćception du discours explicatif presentć directement est diffćrente par rapport au cas de 1'apprentissage asynchrone, par decouverte et lecture. Les implications de cette diffćrence sur la composition du discours sont majeures. La force de suggestion du bon plaidoyer est reconnue. L’auditoire est “ portć ” par rargumentation, conduit i des endroits surprenants, shmulć vers des intuitions et des visions fluides qui peuvent devenir claires par solidification ultćrieure. La dynamique explicative peut etre exploitće aussi dans le cas asynchrone, si la “ lecture ” du discours compose suit le rythme ct le parcours supposćs par 1'auteur.
L'art d'ćcoutcr et 1'art d,expliquer
Les connotations negadves que 1'idće du “ monologue ” a aujourdTiui sont lićcs i une tradition qui a raffinć plutót la tecłmique de la manipulation que celle de la conduite d’un pas de deux... tl serait pourtant interessant d'etablir les principes de Vart d’ecouter, c'est-a-dire de se synchroniser d un discours pour lui exploiter ses ąualites de suggestion. Sur cette base, on pourrait reconsiderer fart de presenter et de saisir les implications sur le design des outils d‘assistance explicative. Bień que l’exposition des gens aux
176