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1104 POURQUCH PAS t
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1104 POURQUCH PAS t
I LjlEGE-EXPOSITION 1930 | |
OĆGUSTATIGN DE1"CtlOIX |
CASTILLAN,, |
PORTO |
33, place de la Rópublique Franęalse |
“QUARLES HARRIS,, |
TtUteHONI l 128.0S LBEGE TtLtPHONB • 128.88 |
Olrtctnr Birilt: HEURI BARTHDLOMĆ
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Lei redamations ne ce&sent d’affluer aa « Ponrquoi Pas? » oonoernant le scandale des routes. Nous avions publie une leltre qui constituait un plaidoycr pour la route Bruaeiles* Llege. Void un requlsitoire qul replique k cet essai do defense:
Mon cher c Pourquol Pas? >,
Je me permeu de vous óorlre un mot k propos de la route Bruxellee-L16ge dont tous aves entretenu ?os lecteurs rttn» vos dernlers numćroe.
Votre correapondant J. O. qul a pretendu ąue cet te route eet tr4s bomie sur ses 99 p. o. est, lul, un farceur k 100 p. o.
II est sans doute de ceux pour qul la suprtme volupt4 est d'amener des Tlctlmes sur des becs de gaz, et U est probable qu'il se trouvalt sur l’un dee passagea k orni dres de la suadlte route, hler dimanche 11 courant, pour Jouir de la d6convenue des automobllistes venant se bu ter contrę les barroges: « pae-sagę lnterdit », c passage clliriclle », foudrleres, etc., qul gar* nlssent le eeul chemln condulaant de la capi tale k la vllle du Toral.
Sur la fol do la lettre de J. G., J’al sulvl la route habltuelle: chauss£e de Louvaln, Tlrlemont, 8alut-Trond-Ll£ge. Je ddfie un etranger de s'en tlrer et Je n'hćslte pas k mettre sur la oonsclence de votre « J. G. » toutes les « lnvocatlons k Notre Selgneur » qul fu rent profdrćes par toutes ses vlctlmes.
Croyant mleuz falre, J’al, au retour, emprunte le trajet par Louvaln-Tervueren et ce fut kir-klf.
Hólasl U m'a fallu cette fols Juror — et tous mes confróres du volant que J*al trouv6 aux prlses avec les obetacles sem6s k plalslr Pont Juró comme mol — de ns pas retoumer k L16go avant deux mola
Pulssent les ńtrangera nous lmlter: on Ta dltrc on a sabotd rErposltlon de Llóge, et on no pouvalt s'y prendre d’une faęon plus effectlve. »
Pulsąue J. O. avalt parcouru oe chemln dósenchanteur, Je maintiens mon apprtciatlon: c’est un farceur 100 p. a
(Test une litanie continue, et de toutes parta les plaintes oontinuent d’affluer, des qu’il s’agit de routes.
Mon cher c Pourquol Pas? »,
Je signale k 1'inertle des bureaur des Ponts et Chaussóes et k sos messlours qul sont charge de rćparer les routes, mals qul ne les utlllsent pas, l’6tat lamentable de la route dee Quatre-Bras (Tervuereu) k Malines, princlpalement le tronęon Quatre-Bros-Steenockerzeel. Volcl trols inols que des Brands ormea qul bordent la route ont ete deruclnćs par le Tent et entravent une partie de la clrculatlon, et dans les ohampg mfimes, gCnent la culture. Personne n’ose porter ses redamatlona qu‘aux oroUles du cantonnler de serrloe qul se moque de ces Jśrómiades; alnsl une partie doa ormea malados vendua en hlver 1929 ne aont pas encore abattua et constl-tuent un danger permanent pour le publlc. Plua fort que1 cela: les arbres vendua aont aciós k ras du sol: on lalaae la souche en ls terre aans dórodor. Or, le eon trat stlpule leur onlśrement alnsl que cel ul de toutes les branches Mals rlen n'est falt, au grand dam des usagers de la route; Hnspecteur des Ponts et Ohaussćes pourralt falre Łoi une promenado utlle.
Pour flnlr, je vous algnale 1'ótat lamentable du pav4 au passage k nlveau de Malines, alnsl que le pont du canoL Oes paasages ne rOpondent plus du tout aux ealgences du trafie moderna.
a lerd, dana le « Petit Nlęols une grosse rćserrs de per les; U nous 6crłtt
Mon cher c Pourquol Pas? »,
Dans le « Petit Nlęols t, du 14 mai, J'al dć*couvert un grand 6crlvaln belge. Dya dee chan ces pour que c Pourquol Pas? t lul-mSme ne le oonnalsse pas.
Volol ls ooupurs du « Petit Nlęols >. J’al ponaA que ęa Tolalt la pełna de tous l’envoyer:
▲. de Gobart.
Nous avona la prścleuse coupure. Nous en dćtachona cet hymne k la Grandę Bleue, k la promenadę des Anglais, au qual de la Gare:
t Puls, brusquement, tous tous ĆTeillea sous un solell blanc, qul lnonde une lmmenaltó *rayonnante: tous aorto® d'un r6vel Comment? Un sommoil, le temp8 d*un songe dans une oouchette cahotće, et 1'atmosphóre est purlflće. Vous resplre® un alr pur, un solell qul ne flóchlt pas; tous trouve® une Tue magnlflque: dee palmlers qul balssent la tftte en slgne de salut de blenvenuef Comme on est łoln des peuplee du Nord. taclturnee, penslfe, doucement mćlancollques. Icl, tout est gal. I/alr pStllle. Cest comme un espaoe de cham-pagne od l’on se grise, k plelns potimons, goulOment. »
Un espace de champagnel, dumlny, pardon I dlminue, cher collabo du « Petit Nlęols tl Et cecl:
t N'y sule-Je pas venu, mol aussl. dans cette Intentlon. Tandis que le frold < Court les rues » k Bruxelles. que les tramways sont calfeutrts, qu'll n'y a plus de terrassea aux caf6s, et que les enfanu font dee bonshommes de nelge, nous Toulons ćcrire avec du solell, penser devant la plus belle des mera, derant une Mćdlterranóe dont la riputatlon a ctM, dans les esprlta, un bleu qu’on ne peut pas reprodulre. Nous youlons bolre et nous enlvrer de solell, nous rempllr de solell, nous telndre de solell, pour rsntrer en Belglque couleur cafś au lalt. »
Le cafó au lalt rentrt en Belgląue. Bcdne allegoriąue, pour le Centenalre.
L’invasion tudesąue k Anverg.
Elle continue a taper slngulierement sur les nerfs de certains Belges. Que les Allemands, individuelleraent, parlent id leur langue, soit, mals pas de « verein » s.T.p.l
Cl-Joint la qutntessence d*un artlcle paru dans le Journal Le Matin d’Anvers, de oe Jour, 14 mai 1930:
« LEUR KULOT.
» Sous ce tltre, nous avons releTd le sone-gflne vralment excesslf d'une brasserle allemande de l’Expositlon dont le personnel ne connalt pas un traltre mot de flamand nl da franęals. Celul-cl n*emplole excluslvement que 1'idlome d'outre-Rhin. Cest le drolt des capltallstos allemands, dlslons-nous, de condulre l'exploltatlon commerclalc de vastes atfalres luoratlyes k notre World’e Fair puisqu*lls out M Invlt6s k