POURQUOI PAS? 1075
POURQUOI PAS? 1075
t dT&ntre-Sambre-et-Meuse, 1 es futaies de Saint-Hubert. sapimieres de Campine, ne sont-ce pas lii choses qu’on e A wolr bellement protćger et exalter, non seulement quie c’est de la fraicheur et de la poćsie, mais aussi quie c’est de la santć, de la sćcuritć, de la prospśrltć? slnisitres du Tarn ne le prouvent que trop et la stćrilltć 1'Espaigne ćgalement. LA od 11 n'y a pas d'arbres, 11 man-un Ifacteur essentiel de rćgulatlon climatlque, partant ślememt de fertilitć.
Et 0’esit pourąuoi nous sam mes de oceur aveo Bteveni.
Pianos Bluthner
Agemoe ginirale; 76. nu de Brabant, Briuullet,
Bros brillants, Joaillerie, Horlogerie
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łeryice de renseignements
Le colonel Seeliger, ex-chef du servlce autrichien des ren-eignemejnts, publie, A Vienne, un tres intćressant volume o:isacrś A 1’espionnage pendant la guerre mondlale. 6uivamt le dit colonel Seeliger, qul serait vraiment mai-‘it daffirmer des lnexactituaes dont la denonciation ie seule lul enlóveralt tout crśdit, les Etats belllgćrants itiliserent pas moins de cent cinquante mille espions is, panni lesquels moult princes, prlncesses et gran-uchesses, sans parler, dans le seui ślśment fćminin, nomb-rables baronnes, comtesses, ambassadrices et fem-de ministres.
Le Yolume en question contient des rśvćlatlons sensa-nellesś entre autres au sujet du dAbut des hostilitćs en Orientale. On se souvienfc que les Allemands, tres upćs & 1’Ouest, cAdaient de 1'autre cótć du terraln aux s, em attendant de pouvoir se retounier contrę eux avolr anćantl la France. Les choses n'allćrent toute-pas «ntlśrement comme ils le souhaitaient — 11 y eut e, dans la suitę, une certaine affaire sur la Marne, qui ennuya beaucoup, paralt-U — et les Russes, conduits le gćmćral Sasonoff, avanęaient vite. Trop vite mćme, propre grA, la liaison avec la seconde armće d’inva-celle du gćnćral Rennenkampf, se trouyant alnal pue.
e crainte d’6tre dćbordA sur les ailes si 1’ennemi dćclan-t une contre-offensive. Sasonoff dścida, sagement, de fler un peu, en attendant d'6tre rejoint par son co-Ipier. U venait A peine de s’arr£ter — le 27 aoflt — que, un avion russe, venant de 1’arridrc, un officier dtiment ćditó par le G. Q. O. lul apportalt un ordre ćcrlt for-de continuer la marche en avant. noff obtempćra... et, le lendemain, reęut de son chef, gćnAral Schilinski, une demande d’explications sur son mpestive modification de tactique!
'ordre qu’il avait reęu Atait apocryphe et le porteur in-u... sauf des Allemands, ses vrais mandants. On s’en ut trop tard : la Jonction devenue lmpossible avec lenkampf permit A Hindenburg de remporter sa fa-victolre de Tannenberg. a la suitę de laquelle Baso-son malheureux adversaire, se suicida.
pprenez les Langues Vivantes A 1’Ecole Berlitz
20. plmc« SmioU-GadaU.
alais de la musiqtie
Antoine-Dansaert, 2. DISQUES OD EON.
mot
ns la Province, le correspondant d’une co nim une du age, attrape en ces termes 1‘autoritA munlcipale:
.nos deux citopens maieurs comptent pour si peu aux 4s la population ęue oelle-d, A chacun de leurs ukases,
se eontente de rćpondre placidement par certain petit mot de cinq lettrcs qui reęut ses titres de noblesse d waterloo, le 18 juin 1815, vers 3 hcures de l’aprós-midi...
VoilA de la prAcislon... On ne peut mieux dAtermlner lieu, jour et heure. Et cela nous falt penser A la rAponae que fit un Jour, a LAopold Ier, un grenadier de la Yiellle gardę de NapolAon, qui avalt AtA hospitalisA dans une mal-son de refuge de Bruxelles:
— Yous Atiez A Waterloo, mon ami?
— Oul, slre; dans un des demlers carrAs entourAa par les Anglais, celu! que commandalt le gAnAral Cambronns.
— Ahl...
Le roi h Asi ta un Instant...
— Avez-voui entendu dlre < le mot a mon ami? quea-tlonna-t-lL
— Quel mot, slret
— Vous savez bien ce que Je veua dlref
— Non, slre, je ne sals pas.
Le Roi hAsita encore; puls, aveo une dlgnitA toute rogale:
— Le mot m...l fit-il.
Le vleux brave chercha dans son souvenir.
— M..., slre? dlt-U avec slmplicitó. Je ne l*al pas entendu dire dans le demier carrć; mais, avant et aprte. Je l’al entendu dlre blen 6ouvent.
Les abonnements aux journauz et publications belgee, franęais et anglais sont reęus A I*AGENCE DECHENNK, 18, rue du Persll, Bruzellee.
est toujours soulagć par 1'Atophane Scherlng, qul corabat les crises et en empSche le retour.
0’est le titre d’un c organe bimensuel pour rintematlo-nalis&tion du mouvement nationaliste llamand ».
Cette intemationalisation d’un mouvement nationaliste nous laisse r6veurs... Cet organe est rćdigć en cinq langues, savoir, dans 1’ordre: flamand, anglais, allemand, franęais, italien. Le numćro que nous avons sous les yeux contient: deux articles ćcrits en flamand, un en anglais, un en allemand et troia en franęais... Le franęais falt prime. Particie rśdigć en allemand est une Yiolente attaque dirlgóe contrę la France; 11 8’intitule: < Belgie gegen Flandem, vassal von Frankrelch »; le principal article 6crit en franęais est une apologie de la France et de la culture fran-ęaisel On y dit notamment: « Nous admlrons trop la culture franęalse pour qu’on fasse de nous des Franęais pl-lotós... La culture franęaise est admirće en Flandre móme,
et surtout par les intellectuels flamingants...... Si l’on dit
que nous sommes francophobes, que nous nions la grandę valeur de la France comme pays de haute civilisation et tout ce en quoi elle a contribuć et contribue encore A la culture occidentale, on nous prAte un sentiment que nous n’avons pas! »
Si, avec cela, les Franęais ne sont pas contents...
II est vrai que cette m§me « Intemacia » amionce qu’elle t veut. dans les Flandres, relćguer le franęais A la plaot secondaire comme langue ćtrangAre ».
Comment oondlier tout cela!
Si vous possćdez une vieille gabardine, mdme d'avant-guerre, faites-la nettoyer: elle est toujours mettable. SI vous n’en possśdez pas, achetez-en une au O. O. O.: elle sera de modę pour de nombreuses annees.
On divlse toujours Thistoire de la Belgiąue contempo-raine en trois pćriodes: pćriode franęaise, pAriode hollan-daise, pćriode indApendante. On ignore gćnćralement, et o’«at blen oomprćhenslble, qu'entre la pćriode franęaise et