POURQUOI PAS P 1083
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au Jeu et avait avertl la majoritć de ce qu‘ii rćclamerait .ppel nominał sur sa proposltlon. Les Ubćra ćtaient k peu prćs tous k leur poste, par esprit de disci-
Les braves gens quŁ un peu partout, et dana les ml-
iux les plus varićs, ont refait 1'union sacrće pour que la Belglque fćte dignement ses cent airnees d’exlstence, ne &e douteut guere de 1’affreuse margaille aui rćgne dana les miliemc gouvernementaux et politiąues.
Ce qu’on lntrigue. ce qu’on consplre, ce qu’on combine un peu dana tous les coins, c’est k ne pas y croire. Et el souplr de soulagement poussera M. Jaspar quand, ientót — mais on ne sait quand — il pourra envoyer en icances Jubilaires ce parlement pavó de mauvaises inten-ona et seme de chausse-trapesl
Le gouvernement a ćtć mis en minor! tć, la semaine der-ćre, dans le vote de 1’un de 6es projets fiscaux. En d’au-temps, c’est un accident et non pas un malheur, dQ ora aux surprises d^ine fln de stance ou k des malen-ndus. Mais lei 11 n’ćtait pas question de surprises: M. Mer-qui menait l’attaque pour les sociallstes, avait jouć ux, avertls.
linę, encore que M. Masson n’edt pas dissimulć qu'll avait tć impressionnć par 1’argumentation de son collćgue uge de Lićge. Mais les membres de la droite ćtaient bsents et les tJtwóes d’extrćme-droite et des dćmocrates-rćtiens se groupant tout particullćrement autour de Poullet et Van Cauwelaert etalent dćsertes.
Dśsertćes ou abandonnees? D'aucun admettent la der-ćre bypothćse, la plus facile, celle qui conslste k mettre tout sur le compte du Je-m*en-flchisme et de la falnćan-ise parlementalres. Nous opinons pour 1’autre altematlve. •i ces caraarades chrćtlens des sociallstes ont agi de la •rte. c’est que. ou bien lis n’osaient pas dćsavouer leurs llćgues wallons, MM. Bodart et Mathieu, lesquels ont votć pour rextrćme-gauche, ou bien parce qu’lls ont youlu donner ce que M. Houtart a appelć un avertlssement sana flecond au gouvernement.
Bi vous nous demandez le pourquol de ce nouveau des-seln, lisez les Journaux flamingants. Vous verrez comment le Kouvemement Jaspar est sccouć parce qu’ll manifeste quelque tendresse pour le projet de M. Deveze, assurant, en matićre linguistiaue, le rćgime de la libertć du pćre de familie dans 1’enselgnement moyen. En sorte que cet absenteisme voulu et musical avait la valeur de la chanson sans paroles.
Et M. Jaspar, qul espćrait n’entendre que des « Braban-ęonnes » en cette annće tricolore! D’autres lntrigues se nouent. On reparle systćmatiduement, dans certalns Jour-naux. de remanlements ministćriels.
Alors, des courants se desslnent en faveur de telle ou telle personnalitć que l'on voudrait voir entrer dans le ml* nistćre, mais pas une ne dćsigne les victlmes k sacriiler, pour falre de la place. Et k moins d’lnvlter M. Tardieu, qui crea la multltude des sous-secrśtariats que l’on salt, ce qui feralt lei hurler le contribuable, 11 n'y a pas de solu-
U y a deux cibles, cependant, que l’on se dćsigne: M. Baels, a qul les libćramc reprochent des actes de politlcaiUe antilibćrale. et M. Vauthier, auquel on ne par-donne pas cet amour de la lalcltć qu’ll expose avec la tlznl-ditć et la science de M. Bergeret.
Si on lalsse tomber M. Baels, cela fera de la place pour les dćmo-chrćtiens wallons. qui se disent sacriflćs, et parml lesquels plaffent MM. Delacolette, Wlnandy et Bodart
Les non-cathollques — on ne dit plus les antlciencauz —• y gagneraient-lls au change?
Quant ii la successlon de M. Vauthler. sl elle est dóvo-lue k M. Porthomme — ce qul feralt enfln place k M. Dena
— elle placeralt k la tćte de Tenseignement publlc un homrae qui parle peu, mais salt aglr. Les catholiąues gagneraient-lls au change?
Quant k M. Lippens, qul est bien le mlnlstre le plus ro-muant quł soit — damę, U gćre les transportsl — on pró-cend qu’il en a assez de son róle de mlnlstre des chemina de fer ou, depuis que la Soclćtć Natlonale gćre sur un modę autonome notre rallway belge, le mlnlstre apparalt coinme la septlćme ou la nemdćme roue d’une locomotlve Compound.
Mais comme o’est une roue de rechange, elle aura dee
amateurs.
M. Devćze. par exemple? Ny comptez pas. II est, dlsait 1'autre Jour en plelne Chambre un de sos adversalres bo-cialistes, dans son clnauićme consell d’admlnlstratlon-
Nous savons bien oue le bouillant et Jeune mlnlstre dTStat est homme k lAcher tout cela dans un ćlan impul-stf, mais il y a, prćsentement, toutes les raisons pour ne pas y songer.
N’a-t-on pas rćcemment prononcć son nom pour rem-placer k la prćsidence ce brave M. Tibbaut, que d’aucuna
— oubliant qu’ll succćda k M. Brunet — jugent par trop lnsufflsant?
Mais vollć une nouvelle cause de complicatlons... Lee libćraux, qul forment le groupe politlque le moins nom-breux dans les deux Chambres, ont dćjć pu asseolr au fau-teull de la prćsidence du 8ćnat — od, d’allleurs, 11 se tlent avec alsance et dtgnltć — M. Charles Magnette. Prćtendre ii deux prćsidences serait de la boulimie. Au cas od M. Tibbaut se laisseralt pousser dehors en douce. M. Jaspar araifc songć k M. van de Vyvere, ce ,ui edt comblć de ioie lee flamingants et n’edt pas dćplu aux sociallstes. Mais voUk
Matlnśe Dimancho. Solrće |
La Tosca fbmph.da&Boł* |
11 |
CONCERT POPULAIRE |
18 |
Carmen |
25 |
Lakmś (7) | |||
4 |
Faust |
Cav Rustlo. Paltlaste '3 Nymph des 8ols |
Kathapina <2) (3) |
Tannhausep (-) | ||||||
Lnndl . . |
— |
5 |
Kaiharina (2) (3» |
12 |
Loulse (6) |
19 |
Loulse (8) |
26 |
Manon (9> | |
Mar di . , |
— |
6 |
Cśphale et PpocpIs |
18 |
Arlane A Na sos WEnfant et les Sortliśges |
20 |
Lakmś(*)(7) |
27 |
Tristan et Isolde (2) (8> | |
Mercredi . |
— |
7 |
Chanson d'Amour Les PetltsRtens |
14 |
La Tpavlata -•) <7) |
21 |
Slegfpled (O (2) (6) (8) |
Lucie de 28 LemmermoorfT) ITentat duPodte | ||
Jendi. , . |
1 |
M-Butterfh 0(1) |
8 |
Las Contes d'Holt.iiann(.)) |
16 |
L'0p du Rhin O ^8) |
22 |
Lucie de Lamm*rmoor<7) 29 Tentat.du Poite1 |
M. Faoet S. Werther (•) (9) <10) | |
Vendredi . |
2 |
Kathapina 2- (3) |
9 |
Kathapina (2) i3> |
16 |
Cśphale et Procris |
23 |
Cśphale et Ppocrls |
80 |
W°*Buttepfly Gretna Grecn |
Bamedi. . |
8 |
La Julve (4) |
10 |
Cśphale et PpocpIs |
17 |
La WalkyHe D (2) (6) (8) |
24 |
Le Crepusoule d«« Oieu* r*) ^2) (3) (8) |
81 |
Cśphale et Pr oo ple |
Spectaelea commenęant i*ł k 8.30 htnres: t**) k 7.30 hearea; <•**) k 6 heurei.
Atcc k concoars de (1) M~ TAPALfeS-ISANO, cantótnce unonaise; (2) U* MARCBLL* 6DN1.BT1
(3) M. llLKIN-SPRl'A18 ; (4) M. Al.P.XANDRP. GUYS: (5) M“* FANNY HELPY: '6) M. L VAN 0E8ER0H| O) C. CLAIRBBRT | (8) M. J. URLUS j 19) k. J. RO<UTCHBVSKY J 00) M"* TERKA LYOM.