POURQUOI PAS r 1087
POURQUOI PAS r 1087
Lingerie
exceptionnelt
e coup de fusll
Si un hótel aituć non loln do Melun et oh de nom-Parisiena alment venir passer la week-end, lea hótea t trćs blen, a’il n‘y avalt deux inconvćnienta: 11 y ols des punalses dana lea chambrea et lea prix y cagćrćs.
ca qul valut derolórement aa patron oe consell lix;
— vous devriez rćserver vos ooups da fuslls aux punalses :votre hótel serait le meilleur da la rćglonl
>ń peut-on fitre mleux...
’au sein da sa familie, au mllleu d'un dścor agrćable et lueuz? Tout ce qul compose un mobili er de cholx ae mve aux galeries op de beek, septante-trois, chaussće xelles. Meubles neufa et d’occasion, tapla, lustres, glaces, Jets d’art, artlcles pour cadeaux aux prlx dśflant touta Dcurrence. Bntrće absolument librę.
e curć, le berger et les poissons
Un curó de yillage monta en chalre, un dlmanche, et dlt see parolsslens:
i Chers fróres, Je vals vous expliquer aujourdliul la pa-bole de notre Selgneur nourrlasant, dana le dćsert, clnq mm es avec clnq mille poissons et cinq mlUe palna, t Mouvement genćral dattentlon. Et un berger, debout au ttd de 1’ćglise. 8’ćcrie:
— « J’da ferais bin ostań, mossleu le curó : In’ faut nin i el bon Dleu pou ęAl i
Le curć, son sermon flnl, va remettre aa chasuble k la bristle pour contlnuer aa messe. Phllomćne, sa servante, lattendalt, ćploree:
— c Marla, mossieu le curć, qu’avez-vous \k dlt? Bień «fir *11 ne faut pas ótre le bon Dleu pour nourrlr clnq hommea ec cinq mille pains et clnq mille poissons 1
Ce n’est rlen, Phllomćne, ce n'est rlen... Je rattraperai rger dlmanche prochaln... »
Ult jours aprćs, au próne, le curć a'excuae de a’fltre pć.
« J’avals voulu dlre. mals ma langue a fourchć, que (tre Selgneur avalt nourrl dans le dćsert clnq mille hom-ss avec cinq palna et cinq poissons... » mterpellant alors le berger qul, au fond de 1’ćglise, 1’ócou-lt:
*- « Eh blen! berger. en feriez-vous blen encore autant? Ohl, mossieu le curó, avec les restes de raut* foisl »
INAUGURE dans ses 8 MAGASINS son
DtPARTEMENT ,
ot (Tenfant
to, que sa maman avait emmenć k 1'ćglise pour une
onle rellgieuse, fut fort intriguć par le bedeau, un ve homme un peu contrefalt raais fort expert en Tart e gćnuflexlons et des rćvćrences.
U Dis, maman, s’enqult le gosse, ce bonhommMÓ, oe palt-y paa le polichinelle du ban Dleu?
LE CHAUFFAGE AUTO-MATIQUE au MAZOUT.
De plus en plus, on se rend compte que le chauffage au mazout n’est 6co-nomique et parfait que s’il realise la combustion rigoureusement complete de 1’huile - sans fumee et sans tracę de suie - et si le reglage aułomałięue esł progressif, c’est-ci-dire si la flamme augmente ou diminue automatique-ment suivant les besoins du chauffage. C’est aussi le seul rćglage qui evite la dćtćrioration des chaudićres et des joints. Ces conditions sont rćalisćeg d’une faęon remarquablement simple dans le cćlśbre brOleur suisse
qu’installent les
Etablissements E. DE MEYER
54, rue du Prćvot, IXELLES Telćphone : 452.77
La mćre hćroique et !a filie ornćlienne
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Pendant l'invaslon, un trlste soir, un bataillon allemand 8’arrćta dans un yillage. Les habltants eurent k loger lea trouplers et, chez une veuve, dśja sur le retour mała point encore dćnuće d’agrements physique8, un beau sous-offlcier ae presenta.
Aldee de sa filie — car elle avait une filie — la veuve se mit en quatre pour contenter le soudard. Toutes deux dć-siralent ae concllier la blenvelllance du vainqueur du moment et iul offrlrent tous les pauvres tresors de leur garde-manger.
Repu de jam bon et d’ceufs, Imbibć de blśre et de pćket, le dlt vainqueur arrondissalt aa panse, se gobergeant k 1’aise aprćs les rudes ćtapes.
Venue la fln de ce repas rćconfortant, 11 manifesta son dćslr de gotiter k un dessert. Etait-ce la peur de dormlr seul dans un logls lnconnu, la cruautó du frold, on ne salt, mals ii indiquait, par une mimique unlversellement com-prlse, que la digne veuve śtait fort k son goQt et qu’il en eót aime la compagnie pendant la nuit pour animer sa ao-lltude — ou pour lui tenlr chaud.
Les lols de la guerre sont Imperieuses. Notons que le dróle n’ćtait pas dśplalsant et qu*il paraissait robuste. La veuve, stoiąue, se preparalt k sublr le caprice du reltre.
Mals elle avait compte sans sa filie, dont l’&me śtait cor* nćlienne.
— Monsieur le sol dat, dlt la Jouvencelle, ćpargneas ma pauvre mere Je me sacrifieral pour elle: faltes de mol ce que vous youdrez, mals. par le Ciel, ne touchez paa k cette sainte femmel
Lora, la veuve de dlre vivement:
— Lalssea monsieur falre ce qui lul plait, petlta Insolente, et ne voua mćlez point de aes aflalrea—