BACTŚRIOLOGIE 115
Heures (ou jours) de rułture |
Boullton ordinaire |
BouUion zhtcosó 4 0,2% |
2 |
8,2 |
7,6 |
4 |
8,0 |
7,4 |
6 |
7,6 |
7,2 |
8 |
7,6 |
7,0 |
10 |
7,6 |
7,0 |
12 |
7,6 |
7,0 |
24 |
7,6 |
7,0 |
30 jours |
7,4 |
6,8 |
Remarąues. a) La chute du pH est uniforme et sans rapport avec le modę de culture, aerobie ou anaćrobie; b) Banerjee, a u contraire, n’a trouvć aucun abaissement du pH lorsąue la culture est faite dans le milieu glucose de Ramon (prćpare par digestion chlor-hydriąue de panse de porcct viande de veau hachec); le pH s'y mainticnt a 8,2, appa-remment a u niveau initial.
Read et al. (1939) ont trouve qu’un pH de 6,0 marquait la limite infe-rieure de la croissance du vibrion choleriąue en eau peptonee, De menie, Jennings & Linton (1944 a) qui ont utilise un milieu a base d’hydrolysat de caseine, de sels minćraux et de quantitć$ variable$ de glucose, indiquent que le dćveloppement le plus rapide de V, cholerne se manifeste pendant la chute du pH — a partir de 8,5 ju$qu*a 6,0 — tandis que des valeur$ soit plus hautes soit plus basses sont liees a des rendements infćrieurs. Discu-tant leurs experiences, Jennings & Linton sugg^rent avec beaucoup de raison que,
«si un pH initial elevć peut etre optimum en ce sens qułil favorise au mieux la prolon* gation de la póriode de croissance, la multiplication la plus rapide $'obtient avec un pH voisin de la ne u trał i te. L’experience montre qu’un pH de 10 est nocif pour le vibrion et, le plus souvent, inhibe comptetement la croissance. Le developpement cesse comptete-ment en rógle generale a un pH de 5,5, que ce soit a la fin cTune culture prolongee dębu-tam a un pH ćleve, ou que ce soit a la fin d'une periode plus courte quand la croissance a commence a un pH plus bas.» [Trąd.]
Des procedes varies ont ete utilises pour contrarier la chute du pH qut se produit au cours de la culture de V. cholerae. Quelques auteurs ont eu recours a Faddition periodiąue d’alcalins aux cultures; Hirsch (1928), par exemple, a utilisć k cet effet le carbonate de calcium, Veeraraghavan (1949) du bicarbonate de sodium grace auquel il a pu maintenir le pH de son milieu spćcial au niveau de 8,0 et obtenir un net accroissement de la recolte. D’autres auteurs ont incorpore aux milieux diverses substances tampons. Jennings Sc Linton (1944 B) qui, ainsi qu’on le verra ci-apr&s, travaillaient avec un milieu contenant hydrolysat de caseine et glucose, se sont servis de « Faeration » par un melange d’air et de C02 pour maintenir le pH de leurs cultures a un niveau satisfaisant. Ranta & McLeod (1950) ont confirme 1’efficacite de cette techniąue.
Gallut (1947 a) a admis qu*un brassage vigoureux des milieux par Fair favorisait la croissance de V. cholerae par ie maintien du potentiel d’oxydo-reduction des microbes a un niveau constant en presence du glucose, qui,