BACTERIOLOG1E 147
(voir Nobechi, 1925). Wherry (1905), l’un des pionniers dans ce domaine, a indique que les six souehes eholćriques ąiTil avait examinees, produisaient non seulement de Pamylase et de la maltase (confirmant ainsi la dćcouverte precedente de Buxton, 1903), mais encore de l’invertine (prścćdemment decouverte par Sclavo, 1892), et de la lactase.
Production d’indole
Comme on le verra dans un prochain chapitre, Fapplication de la reaction au rosindole dThrlich montre que les vibrions choleriques, cultives dans de bonnes conditions, produisent toujours de Tindole. Toutefois, comme d’autres bacteries intestinales et aussi de nombreux vibrions pseudo-choleriąues accusent sur ce point la meme rćaction positive, de tels tests n’ont aucune importance diagnostique dirterentielle.
Comme Sticker l’a precise, c’est Hoppe-Seyler (1892) qui decouvrit que Tindole s^accumulait dans Tintestin des cholerique$ parce qu’il ne pouvait plus, chez les malades, etre detruit par oxydation comme dans Porganisme sain. Les ąuantites importantes d’indican et d’acide indoxyl-sulfuriquc que lłon peut trouver dans Purine des choleriques, indiqueraient aussi, selon Hoppe-Seyler, une augmentation de la production de Pindole.
Reaction indol-nitreuse (cholera-ro th )
II est curieux de noter que les tests bases sur les phenomenes de pro-duction de nitroso-indole — ou, comme on la denomme communement sur la reaction du « cholera-roth » — recherches aprte 1883 sur les cultures des vibrions du cholera, avaient ete utilises bien avant cette epoque sur les dejcctions des choleriques. Selon Sticker (1912), Kopp (1837) fut le premier a constater que Paddition de petites quantites d’acidc nitriquc pur k des selles choleriques ou a leur distillat, produisait une coloration rouge, Des resultats semblables avaient aussi ete signales par la suitę, par quelques observateurs dont Virchow (voir Schuchardt, 1887) qui utilisait, en partie, d’autres acides minśraux.
Aprós Fisolement de V. cholerae par Koch, Pessai des cultures suspectes par les acides minćraux, en vue de determiner Papparition eventuelle de la coloration rouge tenue pour caracteristique de ce microbe, fut preconise par Poehl (1886) et, independamment de lui, par Bujwid (1887) et par Dunham (1887), Dans une courte notę publiće avant Particie de Dunham, Bujwid fit ressortir Pimportance de cette methode pour un diagnostic rapide du cholćra, puisqu’une coloration aliant du rosę au rouge vio!ace apparaissait rapidement par addition de quelques gouttes d*acide chlor-hydrique k 5-10% aux cultures en bouillon des vibrions choleriques cultives 10-12 heures k 37 °C. II considćrait cc test comme pratiquement $pecifiquc de V. cholerae♦