PROBL^MGS D * IMMUNOLOGIE 227
vis-a-vis de souches developpees a ces trois temperatures, demontróe par les tests d’ab$orption et d’agglutination croisee, Jude et Gallu* sont parvenus k la conclusion suivante:
« Les variation$ de la virulence sous Tinfluence de la temperaturę dłincubation semblent fctre seulement li6es k des variation$ du pouvoir toxigene.»
Au cours d’une etude approfondie de la virulence du vibrion cholćriąue pour la souris, Husain & Burrows (1956) ont examine 47 pretóvements en serie provenant de 15 malades gueris de la maladie ou — dans 4 cas — de victimes du cholera. II s*agis$ait du sixtóme repiąuage des plaąues d^isolement original, et la determinatiou a ćte faite selon la mćthode conventionnelle de la DL60, D’apres les resultats, il ne parait pas y avoir de rapport entre la virulence des vibrions pour la souris infectee par voie intraperitoneale, et la virulence pour Fhomme, dćterminee d’apr£$ des critćres cliniąues. II semblait au contraire, que a) des attaques mortelles de cholera peuvent etre causees par des souches qui, sur la souris, sont aussi virulentes que les souches provenant de victimes de la maladie, mais qu*elles peuvent Fetre aussi par des souches beaucoup moins viru-lentes pour la souris et b) le cholera mortel, d’apres les expśriences des auteurs, n*est pas toujours caus6 par des souches tres virulentes pour la souris. La conclusion de ces etudes est que «le critere de virulence DL50 souris ne s'applique pas au cholera de Fhomme
Toutefois, examinant periodiquement du point de vue quantitatif le sang des souris infectees, Husain & Burrows ont classe leurs souches comme suit:
1. Souches lisses provenant en majeure partie des victimes du cholera, se reproduisant rapidement dans le sang «que ce soit par une propagation accćleree a partir du foyer peritoneal, par la multiplication dans le courant sanguin ou rimpuissance des mecanismes de defense, ou une combinaison de ces facteurs». Quoi qu’il en soit, la bactóriemie maximum, atteinte juste avant que les souris ne commencent k mourir, resta moyenne, peut-Stre parce que d’autres tissus furent envahis, a partir du sang.
2. Souches lisses provenant en majeure partie de cas non mortels, augmentant dans le sang £ un taux modere « peut-Stre parce que Finfection de la cavite pćritonćale ne s’6tend pas davantage k mesure que Finfection progresse ou parce que la multiplication dans le sang n’est pas significative.
3. Souches rugueuses, dont le pouvoir de dissćmination a partir du foyer d’infection dans la cavite peritoneale parait limite, qui ne se trouvent qu’en nombre modere dans le sang et diminuent ensuite.
Discutant la signification de ces resultats et d’autre$ du meme ordre, Husain & Burrows ont declare que