DAVIS 1988) et vis a vis de la ressource trophiąue (MILLER & DUNN 1980 ; HECHT & van der LINGEN 1992); d.'autre part du cout energetique de la nage active pour sortir des estuaires lorsque des oeufs et larves de poissons cótiers y sont entraines paśsivemerit'par les cótirants; ique MILLER et at. (1985) estiment deux a trois fois superieur au cout de la regulation thermique et salinę a Tinterieur de la zonę saumatre.
4-2) Role de la mangrove
L'estuaire de la Fatala etant situe en zonę de mangrove, se pose la question du role de la mangrove dans le maintien du stock halieutique. Si le protocole realise au ' cours de cette etude ne permet pas de repondre a cette question, differents travaux ont, en d'autres zones estuariennes de mangrove, tente d'approcher ce probleme.
Les mangroves font partie des ecosystemes estuariens et participent de ce fait au role de nourricerie joue par ceux-ci en generał. Au schema decrit ci-dessus on peut toutefois ajouter la productivite exceptionnelle des zones de mangrove, observee tout d'abord au niveau de la production foliaire des paletuviers (ODUM & HEALD 1975 ; WOODROFFE 1982) mais aussi du floc benthique (cyanobacteries, diatomees, algues : DOR & LEVY 1984 ; RODELLI et al. 1984). La production arboree est decomposee par un reseau microbien complexe mais non consommee directement par les poissons (GUIRAL 1994). La biomasse microbienne et fongique tres diversifiee associee a ces detritus (ALONGI 1988), completee par l'importante production algale epiphytique liee aux paletuviers (RODRIGUEZ & STONER 1990) constitue, via la communaute planctonique, micro, meio et macrobenthique qui en depend (ALONGI 1989), des niches alimentaires riches et variees exploitees sequentiellement par les differentes especes et ecophases de 1'ichtyofaune (ROBERTSON & DUKE 1987).
II faut cependant noter que le role de la formation vegetale vis a vis de la production halieutique est peu clair. De nombreux auteurs confirment le role de nourricerie joue par la mangrove (PRINCE JEYASEELAN & KRISHNAMURTHY -1980- en Inde ; LOUIS et nl. -1985- en Guadeloupe ; TZENG & WANG -1992- a Taiwan) et l'expliquent par 1'abondance de la ressource trophique ou par la protection offerte (BELL et nl. -1984- en Australie ; THAYER et al. -1987- en Floride). D'autres auteurs, tels LITTLE et al. (1988 b) ne 1'ont pas constate, mais dans tous les cas il s'agit d'etudes qui n'ont pas ete prolongees au dela de la zonę de mangrove et qui ne permettent donc pas de comparaison avec les milieux environnants.
De telles etudes comparatives mettent en evidence des resultats contradictoires, notamment dans le domaine corallien (relations limitees entre ichtyofaunes de mangrove et de recif selon BLABER & MILTON -1990- ou THOLLOT -1992-; relations etroites selon LAL et al. -1984-). Pour ce qui est des domaines non coralliens, BLABER
V : Etudc biologiquc.
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