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preliminaires que V. cholerae, contrairement k ces esp£ces bacteriennes, n’avait pas une structure antig6nique multiple. Des observation$ suggćrant que ce vibrion possedait des antig^nes thermostables et aussi thermolabiles ont etó rapportćes par Miyake et par Watanabe en 1921, mais ces decouvertes publiśes dans des journaux medicaux japonais, passdrent inaperęues. En 1924, Brutsaert appuya la conclusion obtenue experimentalement par Weil & Felix, en exposant que :

« Nos serums anticholeriques prepares par injecCion de vibrion$ de Koch chauffós 2 heures k 100°C, agglutinaient nos differentes souches de vibrions cholerigues, chauffees ou non k lOO^C, tout aussi bien que le faisaient les antlserums preparćs en m£me cemps avec des vibrions chaufles k 56Comme les tests d^bsorption confirmaient les expe-riences d'agglutination, nous en concluons que la totalitó de leur antigćne est ther-mostable.» [Trąd.}

Peu apres, cependant, les belles etudes de Balteami (1926) prouvaient que la conclusion de Weil & Felix et de Brutsaert etait due non pas a Tabsence d*antigene$ thermolabiles dans V. cholerae; mais surtout aux difficultes de leur misę en ćvidence,

Dans rintroduction de sa publication, Balteanu expose que :

«Le bacille mobile possfcde deux sortes de $ub$tances agglulinables: Punc esc labile, 1’autre rlsiste au chauffage a 10CPC, aux acides dilues o u k Palcool absolu. Les atuiserums comiennent des agglutinines spćciales correspondani k chaque sorte d’amigene. Le facteur labile.et ses agglutinines sont responsables d^łune agglutination en gros flocons laches; le facteur stable et ses agglutinines donnent une agglutination en petits grains compacts. Les cils isoles reagissent comme s^yils ne contenaient que du materiel labtle. Les agglutinines correspondant aux antigSnes labiles et stables ont une sensibilite au chauffage inverse: les agglutinines des antigenes labiles rćsistent 20 minutes a la temperaturę de 70°C, celles des antigines stables sont inactivće$ par ce meme traitcmcnt. Les races immobiles des microbes normalement cilićs ne contiennent que Pantigfcne stable et leurs proprietes sont, de ce fait, limitees: elles n^%agglutinent qu'en petits grains et leurs agglutinines sont detruites a 70°C. Ceci est le schema normal des proprietes serologiques que nous avon$ gardę present a Lesprit en etudiant le complexe antigćnique de K chołerae.» [Trąd.]

Au debut de ses etudes sur ce probleme, Balteanu utilisait, outre Fimmun-serum polyvalent du Lister Institute de Londres, ses propres serums prepares par immunisation des lapins avec des suspensions de cultures cholćriąues chauffees avant Fiujection pendant 30 minutes a 58°C et 2 heures k 100°C, respectivement. Des tests d'agglutination et d’absorption pratiques avec ces serums lui permirent de prouver que les quatre souches cholćriques qu’il avait etudiees possedaient a la fois des antig6nes H et O. Cependant, il n’y avait parfois qu*un faible contraste entre les forces flocuiaires (H) et granulaires (O) des reactions — ceci ćtait vrai$emblablement dfi au fait que, dans le cas de V. cholerae dote d'un cii unique, le rapport des consti-tuants thermolabiles ćtait relativement faible en comparaison de celui qu’on trouve dans le groupe des bacilles typho- para-typhoidiques et Proteus. Toutefois, Balteanu put sortir de cette impasse en agitant et en centri-