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tue d’une maniere reguliere et assez lente, a ce que le bout de la pipete ne soit pas enfonce trop profondement dans le sable et enfin il faut prendre gardę de ne pas tirer trop d'eau a la fois, car cela pourrait faire entrer dans Lechantillon des ąuantites assez considerables d’eau provenant des couches plus profondes,
Ensuite Leau etait analysee au laboratoire, Je considerais les caracte-ristiąues suivantes:
1, Le residu sec,
2, La cendre,
3, La durete totale, definie a Laide du savon de C 1 a r k (K 1 u t 1922).
4, L’oxydabilite de Leau filtree et non-filtree, definie par la methode de Kubel-Tiemann (W ereśćagin 1931),
5, Teneur en fer, definie de la maniere colorymetriąue a 1'aide du
KCNS (W ereśćagin 1931).
6, pH defini a Laide du ionoscope de B r e s s 1 a u.
7, Teneur en oxygene d’apres la methode de W i n k 1 e r,
Vu que la methode du prelevement des echantillons qui vient d’etre decrite, permet seulement la prise d’une quantite d’eau relativement petite, j1executais les analyses sur des quantites petites au possible, Ainsi: pour de-finir le residu sec, je soumettais a Levaporation 100 cm3 d1eau. La durete etait definie dans 25 cm3 d'eau, apres qu'ils furent dilues jusqiLa 100 cm3 avec de Leau distillee; Loxydabilite—dans 40 cm3 egalement apres les avoir com-pletes jusqu’a 100 cm3, enfin la teneur en fer—dans 20 cm3 d eau. Ce qui concerne Loxygene, sa definition etait executee a Laide de la methode habi-tuelle de Winkler,1) appropriee a de petites quantites d’eau. Pour les analyses je me servais de bouteilles de 15 a 30 cm3 de capacite, avec des bou-chons en verre poli, munis de compte-gouttes. Des bouteilles de cette sorte sont habituellement employees dans les pharmacies; les compte-gouttes faci-litent beaucoup la fermeture des bouteilles en y interdisant Lacces des bulles d'air, La quantite des reactifs ajoutes etait diminuee en proportion a la gran-deur des bouteilles, Les essais de contróle ont demontre que dans aucun cas Lerreur ne depasse 0,03 cm3/l O21 Ce qui concerne les autres analyses, excepte celle de Loxygene, la diminution de la quantite de Leau analysee devait naturellement se refleter en principe d'une maniere defavorable sur la pre-cision des analyses. En me rendant bien compte de cette defectuosite, je fis une suitę d'essais de contróle, qui me persuaderent que les r^sultats obtenus sont mutuellement comparables et que Lerreur de la methode ne depasse jamais la limite permise pour les buts que se propose le travail present,
Pendant les analyses pour Loxygene, Lomission de la bromuration d’apres Alsterberg pouvait etre la source de certaines erreurs, vu la grandę oxydabilite de Leau, mais je crois, que ces erreurs ne peuvent pas deformer Limage de Lensemble.