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probl£mes d Immunologie
Cette demtóre observation s*accorde avec le fait — mentionne en un autre point de Particie de Pasricha, Chatterjee Sc Paul — que le utrę maxi-mum atteint par les agglutinines O est de 1/320 contrę 1/640 pour les agglutinines H, et que les taux moyens des agglutinations O sont eonside-rablement plus bas que ceux des agglutinations H.
Ces auteurs oni elucide d’autres points interessants, a savoir:
a) Contra i rement a J’hypoth£se de Greig, le niveau des agglutinines est plus haut lorsqu’on utilise les souches homologues (isolees chez le malade en ąuestion) que lor$qułon emploie la souche de V. choterae standard; dans ce dernier cas elles faisaient defaut dans 11 des 58 serums examines sur ce point,
b) Cependant, dans 9 cas bacteriologiąuement confirmes, on a trouve des agglutinines, en major i tć exclusivement du type H, pour la souche standard et pas pour les souches homologues — phenomene pour leąuel «aucune explicatton satisfaisantc» n’a pu etrc donnee.
c) Conformement aux decouvertes de Greig, on n’a pu deceler que les seules agglu-tinines de V. cholerne chez les patients qui hebergeaiem & la fois des vibrions choleriques et pseudo-choleriques dans łeurs selles. Ces agglutinines cholćriąues se trouvaient aussi chez quelques malades porteurs des seuls vibrions pseudo-cholćriques, et ćgalemenc chez des malades presentant des symptómes dc cholera sans confirmation bactćriologique.
A propos de ce dernier point, il est toutefois utile dłajouter que, selon des observations ulterieures relateesdans le rapport pour 1941 de rrndian Research Fund Association, on a pu, dans quelques cas ou les vibrions choleriques et pseudo-choleriques avaient ete isoles simultanement des selles, mettre en evidence les deux sortes d’agglutinine$ correspondant & ces microbes, dans le serum des malades en question.
S*appuyant sur d’autres observalions relatives a Tapparition d’antieorps dans le serum de 41 sujets convalescents (dont 23 avaient ete immunises contrę le cholera), Rainsford (1952) a declare que
«Dans le groupe non immunisś, des amtcorps O decelables n’apparaissent que rare-ment avant le 5e jour, et i 1 en est de meme chez les sujets du groupe immunise qui n'avaien pas d^nticorps O lorsqułils fu rent mis en observation pour la premtóre fois. Dans les dcux groupes sc sont trouves des sujets qui n’ont pas prćsentć dłanticorps O cn quantitćs decelables tout au long de la maladie. Dans la plupart des cas traites tót, la guerison survine plusieurs jours avant que Pon ne trouve des anticofps O dans le sćrum.»[TradJ
Ces faits, ainsi que des observation$ sur la durće de la diarrhee et celle de l’excretion du vibrion, ont permis a Rainsford de conclure que
<*la presence ou Tabsence dłanticorps O a peu d^n/lucace, si meme elle en a» sur la presence ou 1’absence de vibrions dans les selles, et gu^ellc n’a aucun rapport de necessite avec la gućrison.»
Yacob Sc Chaudhri (1945) se sont fixe pour but d*etablir la duróc de persistance des agglutinines dans le serum des choleriąues convale$cents — sujet qui, malgre son importance considerable pour le diagnostic retro-spectif de la maladie, n’avait que peu retenu Tattention dans le passć, en