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dispose de milieux hautement specifiąues pour Fisolement direct et rapide de V, cholerae.
Ainsi que Svenson Fexpose, certaines recherches preliminaires d*un auteur russe, Tuschinsky (1909), avaient donnę des raisons d’esperer qu'on pourrait retirer quelque avantage, pour le diagnostie, de Femploi des reactions de fixation du complćment, pratiąuees avec des antigćnes connus et les serums des malades presentant des symptomes de cholera, Amako & Kojima (1912), qui ont poursuivi Fetude de cette possibilite, ont utilise comme antigónes des melanges des eaux de lavage de 3 on 4 souches ehole-riques cultivće$ sur gelóse. En pratiquant des reactions de fixation du complement avec des serums humains, ils ont obtenu des resultats positifs dans 15 cas sur 34 de cholera benin, chez 20 malades sur 28, plus ou moins $evćrement atteints, et chez 5 sur 17 porteurs de vibrions choleriąues, Les tests de fixation du complement furent negatifs avec les serums de 2 malades frappes de cholera foudroyant, ainsi qu’avec les serums de 3 sujets presentant les symptomes de la formę typhoide de Faffection chole-rique. En discutant leurs constatations, Amako & Kojima insistent sur la necessitó de Femploi d’antig&nes polyvalents et d’activite connue, parce que — comme on 1’admet generalement — des souches choleriąues diffe-rentes peuvent donner des resultats trós variables dans les reactions de fixation du complement,
II e$t indeniable, d*aprćs ce qui precdde, que Fon pourrait utiliser de tels tests pour etablir un diagnostie rapide, ou peut-etre plutót retrospectif, du cholera, d'autant plus que Yoshino (1922) a pu etablir que les reactions de fixation du complement des antigenes choleriąues et des serums normaux de Fhomme (de menie que les serums normaux du lapin ou du cheval) donnaient des resultats negatifs constants, Neanmoins et pour des raisons pratiąues, il semble plus rapide d^mployer dans ce but les tests d'aggluti-nation, et aussi sans doute les tests bacteriolytiąues łn vitro> de preference k ceux de fixation du complement,
Balteano & Łupu (1914) ont constate que les anticorps de fixation du complement apparaissaient 14 jours apres Finjection chez les sujets vaccines contrę le cholera, et apres 9 jours chez ceux qui, dans Fintervalle, avaient reęu une deuxićme dose vaccinale, Le pouvoir de fixation du complement atteignait son maximum dans le premier groupe5 jours aprćs son apparition, et il disparaissait en deux mois, alors qu’il durait trois mois chez les sujets vaccines par deux ou trois doses.
Schoebl & Andaya (1925), qui ont aussi pratique des tests defixation du complement avec les serums des vaccines contrę le cholera, ont employe, dans ce but, des doses assez faibles: 28 de ces sujets avaient reęu une dose de 500 millions, 5 une dose unique de 1 milliard, et 7 deux doses de 500 millions et 1 milliard, respectivement. Les tests, faits une semaine ou 12 jours apr£s la vaccination, ont nćanmoins revele que les anticorps de fixa« tion du complement etaient, en pratique, toujours decelables, Les setiles