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Compte rendu des ddbats
Les experts ont considćrć que, dans ce domaine du choix des auteurs et de leurs « profils », i! fallait garder une totale capacitć d’adaptation, coup par coup, en fonction de la naturę des chapitres.
De meme, en rćponse k une question du directeur de volume, les experts ont considćrć qu’il convenait de choisir des auteurs raurs, ayant dćjk fait leurs preuves, mais aussi d’associer k 1’entreprise de jeunes chercheurs africains de qualitć pour y injecter un « sang nouveau ».
Au nom du Directeur gćnćral, M. Glćlć a plusieurs fois attirć 1’attention des experts sur rimpossibilitć oii se trouvait 1’Unesco d’assurer le financement de recherches nouvelles pour ce volume. L’Unesco avait dćjk financć plusieurs rćunions mćthodologiques pour la prćparation du volume VIII; d’autres rćunions ćtaient prć-vues. L’essentiel devait dćsormais etre consacrć a la rćdaction de ce vo!ume.
Points 2 et 3b de Pordre du joor
Qu’il s’agisse de sources au sens franęais du mot ou au sens anglais, les problćmes ćtaient comparables.
(i) Uabondance
Les documents ćcrits de base auxquels il faudrait faire appel, qu’ils soient traditionnels (archives) ou non (tracts, affiches, joumaux, pićces de thćktre, poćsies, almanacbs, etc.), sont abondants pour le xxe sićcle. Un expert a signalć qu’il parait aujourd’hui de cinq k dix livres par jour sur I’Afrique, dont la moitić ont des Africains pour auteurs.
Ce foisonnement, 1’absence de toute sćlection prćalable et 1’inćgale qualitć de ces sources constituaient probablement l’un des plus sćrieux obstacles au travail des auteurs. II est vrai que certaines sources auxquelles recourt d’ordinaire l’historien sont frappćes momentanćment d’un mutisme lćgal dont il existe peu de chances de les faire sortir totalement. II est vrai aussi que la rćpartition de ces sources d’information est probablement trćs inćgale selon les rćgions d’Afrique : on sait beaucoup de choses sur le Tchad, presque rien sur la Guinće ćquatoriale.
(ii) La dispersion
La dispersion dans le monde et la grandę quantitć des langues dans lesquelles ces sources sont fixćes constituent un deuxićme grand obstacle, pour lequel les experts n’ont pas trouvć beaucoup de remćdes k proposer. II conviendrait, bien entendu, de ne pas oublier de consulter, en dehors des langues habituelles de travail, la production, importante pour l’Afrique du xxe sićcle, en arabe, russe, polonais, etc.
Cette situation militait certainement en faveur de 1’idće que les auteurs k dćsigner devraient dćjk avoir une bonne connaissance de la bibliographie et des documents de premićre main.
Quelques points positifs cependant: il existe des statistiques mondiales rassem-blćes dans les publications des Nations Unieś et de divers autres grands organismes. EUes sont aisćment disponibles, mais pas toujours absolument sOres.