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Compte rendu des dśbats
tout point aux demandes du Comitć scientifiąue intemational, exprimćes dans les documents suivants :
(i) Rapport finał de la reunion du bureau du comitć, Paris, juillet 1977 (p. 10).
« C. Aprćs avoir examinć les propositions de divers pays qui souhaitent tenir des colloąues portant sur le contenu du voIume VIII, le bureau a arrćtć les propositions qui suivent : a) un sćminaire gćnćral et unique se tiendra en Afrique k une datę telle que ses rćsultats puissent etre utilisćs pour la rćdaction du volurae VIII. Les thćmes suivants sont soumis k rćflexion et k recherche dćs maintenant. Us serviront de base aux rćunions et travaux prćparatoires au sćminaire unique et aux travaux du sćminaire lui-mćme [...].
Methodologie
(i) Peut-on ćcrire 1’histoire contemporaine de l’Afrique?
(ii) Problćmes posćs par les sources.
(iii) Problćmes posćs par la substance & traiter : quels sont les thćmes importants a retenir ?
(iv) Problćmesd’interprćtation : variationsdans 1’ “orthodoxie” et 1’ “hćrćsie” dans l’Afrique politique contemporaine.
Etude de cas
(i) Questions inhćrentes k la rćdaction de 1’histoire des rćgimes militaires.
(ii) Histoire de la dćcolonisation : a) Afrique mćridionale; b) Come de l’Afrique.
(iii) L’Afrique dans la deuxićme guerre mondiale.
(iv) Relations afro-arabes, 1935-1975. »
(ii) Rapport finał de la session plinikre du comitś, Nairobi, 1978 (p. 48).
« Trois thćmes sont proposćs qui complćtent ceux qu’avait retenus le bureau A Paris :
Mćthodologie de 1’histoire tout k fait contemporaine, carrefour de techniques de recherche diffćrentes de celles de 1’histoire classique.
Finalitć de cette recherche historique.
Dćveloppement rural en Afrique.
Les membres du comitć sont invitćs k fournir encore d’autres propositions. »
(iii) Rapport de la reunion d'experts sur « Les ethnonymes et les toponymes africains », Paris, juillet 1978.
« Dans 1'immćdiat, il serait utile de saisir le colloque prćvu & Ouagadougou (mai 1979), k 1’occasion de la prćparation du volume VIII, des propositions contenues au point V.2 du prćsent rapport. Les experts estiment qu’il n’est plus possible d’utUiser, sans examen approfondi, des mots dont le contenu est apparu constamment flottant ou ambigu au cours des discussions. Tel est, par exemple, le cas de “ethnonymes”, “clans”, “tribus”, “royaumes”, “empires”, “fćodalitć”, “Ćtat”, “nation”, etc. Ils souhaitent donc que soit entrepris un trćs gros effort de conceptualisation et, par voie de consćquence, de dćfinition de termes africains beaucoup mieux adaptćs pour rendre compte des situations socioculturelles qu’ont vćcues ou que vivent les peuples d’Afrique. En attendant que les rćsultats souhaitables soient obtenus, les experts suggćrent que I’on ćvite 1’emploi des mots hćritćs de l’ćpoque ou 1’histoire de l’Afrique a ćtć ćcrite de l’extćrieur k 1’aide de concepts qui lui