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Compte rendu des debats
structures par lesquelles elles s’exprimaient : mouvements religieux, syndicats, etc.
Une ćtude des grandes diffćrences entre les divers types de transferts de pouvoir au moment des indćpendances.
Un exposć de la manićre dont l’Afrique est entrće dans les conflits idćologiques mondiatuc.
d) Section I. Cette section devrait faire ressortir les conditions extćrieures qui ont accompagnć et conditionnć l’ćvolution de l’Afrique; ensuite, il conviendrait d’exa-miner 1’action de rimpćrialisme pour faire ćclater les structures de grandę dimension que comportait l’Afrique au moment des indćpendances, et 1’action contraire actuelle de ce meme impćrialisme, qui favorise les regroupements de petits Ćtats considćrćs comme non viables. Cette section devrait inclure 1’ćtude des associations bćnćvoles — de jeunes, ethniqucs, professionnelles, littćraires, de loisir, pour le dćveloppement — comme : (i) mćcanismes facilitant 1’adaptation des migrants ć. la situation urbaine; (ii) pćpinićres des mouvements nationalistes; (iii) origine des partis politiques. II conviendrait d’ajouter un ou deux chapitres k cette section consacrće k la lutte pour l’indćpendance.
Section III. C’est probablement celle qui a soulevć le plus de remarques. Pour les quarante-cinq annćes qui devraient etre couvertes par le volume n’ćtait prćsentće aucune analyse globale des facteurs qui ont ćtć gćnćrateurs de changements. Les transformations de niveau de vie des populations du continent n’ćtaient pas clairement et globalement ćtudićes, non plus que la diifćrenciation des classes sociales : les allusions k ces phćnomćnes ćtaient dispersćes. L’ćvolution dćmo-graphique globale n’ćtait pas ćtudiće.
Ni le nćocolonialisme ni 1’impćrialisme n’ćtaient traitćs, semble-t-il, comme agents extćrieurs, mais essentiels dans la vie de l’Afrique.
Une restructuration de toute cette section et de chacun de ces chapitres a ćtć souhaitće par plusieurs participants.
Pour cette section comme pour les suivantes, il a ćtć demandć au directeur de volume si les auteurs devraient parler, dans chaque cas, de 1’ensemble du continent ou seulement de secteurs gćographiques prćcis et desquels.
Section V. II a ćtć proposć de rćduire 1’ampleur de cette section pour ajouter un chapitre & la section VI. II conviendrait, pour certains chapitres de cette section, de consulter les spćcialistes qualifićs, qui aideraient a amćliorer beaucoup les formu-lations et probablement a rćamćnager le plan.
A l’occasion de l’examen du contenu gćnćral de cette section, le directeur de volume a ćtć prić, comme pour les sections prćcćdentes, d’ćtudier les phćnomćnes sans diviser les dćveloppements globaux en sćries disjointes : par exemple, dans ce cas, il ne convenait ćvidemment pas d’ćtudier sćparćment l’ćvolution sociale et l’ćvo-lution culturelle.
Chapitre XVIII. Ce chapitre devrait etre revu en profondeur; il paraissait dćja anachronique par rapport ć la politique linguistique actuelle des Ćtats africains.
Chapitre XIX. Ce chapitre contenait beaucoup de contradictions et peu de chronologie. II devrait ćtre revu. N’oublier ni les diverses formes d’expression thć&-trale ni la crćation tćlćvisuelle. Analyser la sociologie de cette Iittćrature, par exemple « l’ćcrivain et son public ».