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dc sNJtrc tcnu trop k 1‘ćcart pendant la confcction du nouvcau brćviaire, et de n*avoir pas essayć de pren-dre connaissancc dc ce qui sc faisait et dc la manierę dont on procćdait. Si c’est un tort, il provenait cncorc dc son respect pour son Evique. Mais un tort plus grave c’est de n’avoir pas rćclamć qunnd il a lu & la tetc du nouveau brśviaire ces paroles quc vous nous opposez dans votre lettre, Monseigneur, Coriso-pUensis Episcopi auctoritate cł ucnerabilis cjusdcm Ecclesiic capituli consensu. Oui, Monseigneur, le cha-pitre a cu tort dc garder le silcnce dans une circons-tancc aussi gravc, car en faisant abnegation de ses droits il a pcut-etre manąue h un grand devoir.
« Cc qui n’a pas ćte fait en temps et licu, nous le faisons maintenant que 1’occasion s’cn prćscnte, et nous dćclarons solennellement qu’il n’est pas vrai que le nouveau brśriaire de Quimper ait ćtć rćdigć et publić avec le consentement du Chapitre.
« Nous avons h&te dc terminer toutes ces discus-sions, nous dirons en finissant.
« Monseigneur nous refusc une adhćsion a laqucllc nous avions quelque droit de nous attendrc: nous en sommes desolćs, mais nous rcspectons les niotifs qui ont produit un cbangement aussi inattendu.
c Nous n’avons donc plus i compter, dans notre dósir de la paix que sur la Tolćrance de notre Evd-que. Celle-lft, du moins nous Pespćrons, nc nous fera pas defaut. Monseigneur nous tolćrera comme il to-lóre de simplrs prćtres du dioc^se qui, pour des rai-sons d'infirmites spiritucllcs ou physiques, ont ob-tenu et obtiennent chaquc jour la permission de dirc le brćviaire romain. Ces infirmitćs de toutes sortes. nous sommes obligćs de l*avoucr, existent aussi dans quclques uns des inembres du Chapitre de Quimper, et sans doute que Monseigneur ne voudra pas que la
condition de sęs chanoines soit pire quc cclle du dcr-nicr pretrc de son diocise. .
« Dans cette pcrsuasion nous croyons que notre :T6vćquc ne troiiYcra pas niauvais quc les mcmbres de son Chapitre ticnncnl h leur rćsolulion dc reprendre le l>rćviaire romain le 1" dimanche dc l’Avent,
1" Dćccmbrc 1844.
« Nous avons 1’honncur tTćlre, etc...
Siguć : Le Clanchc, chanoine doyen; Binnrd, cha-noine; Langrcz, chanoine; (Sauveur, chanoine, ab-senł); Mevcl. chanoine; Michel, chanoine; Penna-• run, chanoine; Quilicn, chanoine, present, a refusć dc signer.
A cette lettre, rcspcctucusc autant que drgnę. Mgr . Grarcran, faisait, Ic jour menie, la rćponsc suivan'.c:
<• Craignant quc Monsieur Clanchc ne soit cm pechu dc venir a rEveche, je lui ecris brićvcnienl ce que je Youlais lui dirc de vivc voix.
« Je suis disposć a faire au Chapitre la conccssion
qu’il me demandc dans la dernierc partie dc sa lettre,
et dans lc sens de cette esposition...
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« Cepcndant jc ne crois pas dcvoir ouloriser la reprise du br£viairc romain pour dimanche.
« Je nic proposc de faire une pctilc circulairc au Clergć; par suitę des petitions de ce genrc qui m’ont ćte adressćes, je dćclarerai que jc vcux maintenir le l>reviaire diocesain, sauf i aeciicillir les dcmandes in-dividuellcs ct niotivees qui mc scront adressćes. Mes intentions ainsi connues, la reprise du romain par le Chapitre ne sera pas interprćtee dans un sens fa> cheux, j’en ai la confiance.
c Je pense qu’il faudra 8 a 10 jours pour rediger. impriincr et.rćpandrc ma circulairc. La reprise du