— 328 —
> II fut reęu gćnćraloment avcc plaisir, autant quc je pirs alors le reconnaltre. I,es opposilions durent ćtrc rares et n'eurent nucim ćclat.
• Vcrs la nianie ćpocpic le chnpltrc reprit Poffice canonial du clmuir, cn faisant usagc du hrćviaire diocćsain. Toni allait a bicn, et quand je pris le gou-vernement du diocćsc en 1840, je n’aperęus aucun syniptóme de mecontentcment.
*» Mais les disputcs lilurgiipies, rćccmment cnga-gćcs en France, ont causć une certaine agitation d.ins une partie de notrc clergć; quclque$ prćtrcs plus de-cidćs, ont rćdige des petitions, provoquć des signa-tures, et nprós quclques mois de tentative, j’ai reęu onze lettres, signees du sixiómc des eeclesiastiqucs du diocćse, u pcu de chosc prćs. Une de ces lettres venait du chnpltre lui-mćmc. Toutcs dcmandaiertt 1’abandon du brćvinirc diocćsain ct le retour au ro-main. •
* .Pattendis Pepoque dc la rctraite ecclćsiastiquc; aucune rćclamation, aucunc demande nc me furent adrcssćes, soit k Quiinper, soit k Lesnevcn, quoiquc les rctraitants fussent notnhreux dans cliacune des deus rćunions.
» Apres un long cxamen, je fis savotr que je cro-yals devoir maintenir le brćviaire diocćsain, ct quc j’accorderais cepcndant des periuissions pcrsonnelles pour la recitation du brćviaire roniain, qunnd la dc-mandc en serait bicn motivee.
» Cetlc decl ara li on a blcssć les provocateurs des signatures, qui se donnent depuis de grands niouve-ments pour provoquer de nouvellcs dćmonstration*. lis ont troublć la conscicncc a quelqucs ecclesias-tiques pieux. dont Pun est venu me dire qu*il ne croyait pas arquitter son officc, en rćeitant le bre-viaire diocćsain; un autrc aurail dćcLarć que si je lui avais rcfuse la permission de quilter le brćviaire diocćsain, ii 1'aurait quitte inalgre moi.
» On est venu a provoqucr les dćmonslralions des pcrsonnes lalques. — Je dois vous fairc observer que j’ai solennellement maintenu 1'usngc eccleninstique du Missel romain ,et pour les offices rhuntes du Gra-iluel, du Vesperal, du Proccssionnal romains, de ma-ńićre que les fideles .scmblent ici parfaitcmcnt dćsin-teresses.
» Vous conanissez 1’elat des esprits en France, nous sommcs civilcnient constitućs; on raisonnc, on dis-cute sur toul. Cet csprit n’a pas inanque dc gagner un peu le clerge, el il s'ćtend menie uux qucstions de discipline, de liturgie. d'administration. Nous avons des journuux Ires cathaliąurs, oi« 1'adniinis-tration et la conduilc des evequcs sont censurćes ave une grandę amcrtume. Le prestigc de leur au-toritć s’afTaibIit et les bons pretres, cntralnes dans cetle voie, se rassurent par cctte consideration qu’ils ne sont en opposition avec leurs ćvequcs que par at-tachement au Saint-Sićgc.
» Les choses en etant u cc point, je youdrais que vous eussiez la bonie de solliciter pres de qui de droit, la reponsc nux deux questions joinles a cctte Icttre. Si la reponsc est affirmativc pour les deux, je ne doutc pas que la paix ne se retublisse prompte-mcnt.
i* Ce sont deux qucstions pratiques, ct je ne vcux pas cntamer la question du droit des ćveques.sur la liturgie.
» Je dćsire que la rćponse rapporte textuellement, avcc mes demandes, Pexposć dont je les fais prć-cćder, afin que tout le nionde yoie clairement que les dćcisions ont une npplication actuellc pour le cleige de Quimpcr.
» Promjde re|>onse s*il vous plait. >