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II rTest pas sans interfct d’ajouter que, en vue de prolonger le temps de stockage, quelques chercheurs tels que Chiba (1922), Gutfeld (1922) et Pasricha & al. (1941) out prćconise Futilisation de vaceins cholerique$ dessćches. Cependant, en ćgard aux remarquable$ qualitć$ de conservation des vaccin$ usuels, ii iTapparait pas urgent de faire appel a la fabrication de vaccins secs.
Vaccins (directs) en culture liąuide totale
Brieger & Wassermann avaient demontre, en 1892 dej&, que Tadminis-tration de cultures en bouillon, tućes par 15 minutes de chauffage k 65°C, immunisait les cobayes contrę Pinfection par des vibrions choleriąues virulents; mais ce n’est que recemment que Ton a recommande, ou reelle-nnerit utilise, pour la vaccination humaine, des vaccins eholeriąues directs próparćs avec les cultures liquides totales.
Jennings & Linton (1944) ont a) cultivć V, cholerae dans un milieu glucose k Thydrolysat de caseine, sous aeration continue par un melange
d*air et de 20 % (yfw) de C02, et b) sterilise la culture, apr£s 24 heures d’incu-
bation, par addition de nitrate ou d’acetate phćnylmercuriąue au taux de 1 g par litre de preparation. Ils ont ainsi obtenu un vaccin d’une turbidite comprise entre 5 et 10 000 parties de silice par million, dont la teneur en azote ćtait de 0,05 g par ml environ. Ils ont dedare que ce produit n’avait occasionne aucune reaction facheuse lor$qułon Tavait injecte par voie sous-cutanee, aux doses de 0,1 et 0,2 ml, a des volontaires, mais que les sćrums de ces sujets avaient, dans les tests de protection de la souris, la m£me efficacitć que les serums des personnes immunisees par un vaccin cholerique de type courant. Notons toutefois, que cette affirmation n*a pas etó confirmee par Sokhey & Habbu (1950 a), pourqui les tests compara-tifs du vaccin de Jennings & Linton ne possedaient que 1/20 du pouvoir protecteur du vaccin a Thydrolysat de casćine decrit plus loin.
Comme Findiąuent Sokhey & Habbu (1950 a), la pćnurie de gelose, en Inde, au cours de la deuxi£me guerre mondiale, necessita la recherche d*un milieu liquide convenable pour la fabrication d’un vaccin cholćrique direct.
On choisit, & cet effet, un milieu a Thydrolysat de casćine, prepare selon les specifica-tions de Sokheyt Habbu & Bharucha (1950), dans leąuel on cułtivait pendant 3 jours a 2VCy des vibrions chotóriąues virulent$ des sous-typcs respectifs Ogawa et Inaba, On ajoutait, par ftacon de 500 ml, 4 ml de formo! a 10% pour obtenir une teneur de 0,08%, et on ineubait a nouveau les flacons a 37°C pendant trois jours. Ensuite, apr£$ avoir fait des pr6tevements pour verifier la sterilite, on ajoutait a chaąue flacon 15 ml de nitrate phćnylmercuriąue a 0,05%, comme pr&ervatif. Les deux vaccins monoyalents ainsi prepares etaient mćlangćs h £gal volume et mis en ampoules.
Sokhey & Habbu tinrent pour indispensable de preparer, de cette manićre, un vaccin bivalent, parce que, d’aprśs leurs expćriences (votr aussi Sokhey & Habbu, 1950b),il n’exi$tait qu*une faible protection croisee entre les sous-types Inaba et Ogawa.