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raterhisme et administrant les malades, se cacliant tantAt ici, tantót la; inais les lieux ou il cćlebrait ordinairement la messę etaient la chapelle de Ker-bolu, aujourd'hui en Landudec, distante de cinq kilo-metres du bourg, et ccllc de Mespirit en Plozćvet, avec celle du Loc'h en I«ababan.

Depuis la mort de M. Riou, sa mćmoire demeure en vćnćration dans la paroisse, et il y a toujours etć considere couime un martyr de la foi. C’est la croyan-cc imaniine des fidćles, et c*est ce que nous ont par-tirulierement afTirme: Pierrc Le Borgne, Corentine Loussouarn, Marie Loc’h du village de Kerlćvy, Marie Peuziat, Marie-Jcanne Guiehaoua du Bourg, Anna Poehic du village de Kerudalcn, Marguerite Scuiller du village de Logan.

Sil fallait citer toutes les personnes de Lababan qui ont appris de leurs traditions fumiliales quc nur ancien recteur est mort martyr de la foi. il faudrait en appeler au tćmoignage de toutes les famillcs ori-ginaires de la paroisse.

Ce qui perpAtue le souvenir et le culte de M. Riou dans la paroisse dc Lababan et dans d’autres parois-ses plus ćloignćes. c’est sa tombe. ou du moins ce que la croyance populaire considćre comme sa tombe.

Pierrc Le Borgne, &gć de 79 ans, du village de Ker-lćvy, dont le grand-pfcre et autres ascendants ont etć sacristains de Lababan pendant cent cinquante ans, afTirme avoir appris de ses parents que la tombe de M. Riou est depuis longtemps en veneration dans la paroisse. Il n’a cependant pas pu nous certifier queTlc datę les ni&rcs de familie ont commencć & y venir en pMcrinagc avec leurs enfanls malades.

Madame Henaff dont nous avons parlć plus haut, dcmeurant tout pr&s de 1’eglise, indicjuait la tombe de M. Riou aux feiniues des autres paroisses qui

et L'śon

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yrnaient y prfcr pour obtcnir la gućrison de leurs petits enfants. Elle a ćte souvent temoin de ces scCnes et dęcia rc quc plusieurs enfants ressentaieut un iuieux sensible dis qu’on les avait dćposćs sur la tombe. Quclques-uns pouvaient marcher d'eux-ni£mes sur la pierrc tonibale, eux qui, auparavant, ne tenalent pas sur leurs jambcs. #

Nous avons demandć a cette personne pourquoi l’on yenait parfots de si loin, par exemple de Pluguf-fan, Pouldergat, Ploniis,. Gourlizon, Plogastel-Sainl-Gcrmain, etc., dćposer les enfants sur la tombe de M. Riou. Elle nous a repondu que M. Riou avalt la rćputation d’un saint, ayftnt ćtć mis' & mort pour la foi. — Nous lui avons objectć que peut-itre cette tombe nc contenait pas les reliques de M. Riou. « Tout le monde le croit cependant >, nous fut-ll repondu. En tout cas. c’est lui qu’on invoque.

La tombe de M. Riou consiste en une simple pierre de granit, sans aucune rnscription, du ntoins sur sa partie superieure. Elle mesure 1 m. 51 de long sur 0 ni. t»l de large et porte dans un de ses cótes une echancrure en formę de demi-cercle de 0 m. 22 de diamćtre. Une petite excavation pratiquće en dessous permet d’y faire tenir debout les enfants jusqu’A ce <|u’on les fasse s'asseoir sur le demi-cercle. Cette pierre est de trop modeste apparence pour que Ton admette qu’elle ait iti taillie en vue de constituer la pierre tonibale de M. Riou. Ele a dii plutót itre prise sur l’une des toinbes qu*aucune familie ne revendi-quait, ou ce serait une pierrc tonibale misę au rebut, co mnie on en trouve dans tous les cfmetiires.

Le corps de M. Riou se trouve-t-il sous cette pierre. ou cette pierre tombale ne sert-elle qu’& rappeler le souvenir du recteur de la paroisse mis & mort pour la foi ? — Cest 1& une question qui relive de 1’histoire.

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