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MARIA ALEXANDRESCU-VIAIfU
sarcophage a reprćsentations symboliąues, dścouvert & Tomis 1, et pro-yenant d’Asie Mineure.
L’intćret pour la dćlimitation de zones artistiąues dans le cadre du monde romain et les efforts d’approfondir leconcept d’«art provincial» ont relancś 1’etude des sarcophages.
Les ćtudes modernes ont identifiś certains centres de production de sarcophages, dślimitant leurs principales zones de pśnetration et d’influence. On peut citer a eet śgard les travaux de A. Giuliano sur le commerce des sarcophages attiąues dans 1’Empire romain 2 3, ainsi que l’ouvrage de G. Ferrari sur la diffusion des sarcophages asiatiąues *. De meme, le savant anglais J. B. Ward Perkins a oriente la recherche vers les probl&mes des centres de production et des carrieres. En effet, il a śtabli l’existence d’un groupe proconnśsien de sarcophages, dont il a suivi la diffusion sur le territoire de l’Empire romain 4 en identifiant le marbre extrait des carri&res de Proconn^se, une petite ile de la mer de Marmara faisant face a Cyziąue. Etant donnś la nouvelle voie ou se sont engagćes les recherches, la nścessitś d’ćtudier les sarcophages de la rć-gion danubienne est devenue impćrieuse.
A l’exception de quelques mentions fugitiyes de Ward Perkins, les regions danubiennes, ont etć jusqu’ici exclues de cette discussion, en raison de 1’absence de toute publication systćmatique du materiel. Les monuments de Bułgarie, aussi bien que ceux de Roumanie, sont ainsi restes a peu pres inconnus. Une ćtude de O. Floca sur les sarcophages de Transylvanie est restee presque inconnue5. Par contrę, le rścent ouvrage d’Alexandrina C. Germanović sur les sarcophages de Yougoslavie6 remplit cette lacune dans nos informations sur ce pays, bien que 1’archśo-logue yougoslave n’ait publiś que les sarcophages decores.
Les sarcophages de Dobroudja constituent un groupe homogóne, aux caractśristiques bien ćtablies: cuve rectangulaire, profil droit, rarement avec corniche et plinthe (nos 1, 2, 29), 1’assoeiation de ces deux ślśments ayant pour but d’^quilibrer le monument; le couvercle est en formę de toit a double pente, souvent avec imitation de tudes et pourvu dans les angles de massifs acrot^res. L’angle du toit, qui est de 90 degrćs environ, formę sur chacun des cótśs courts un fronton. Le som-met des acroteres s’śleve souyent jusqu’au niveau superieur du fronton. Par leurs dimensions, les acroteres dominent autant le couvercle que
Em. CMiu, <• Istros », 1 (1934), pp. 81 — 116.
Antonio Giuliano, II commercio dci sarcofagi attici, Roma, 1962.
G. Ferrari, II commercio dci sarcofagi asiatici, Roma, 1966.
4 J. B. Ward Perkins, * Archeology *, 11 (1958); Idem, pp. 119 — 125.
• O. Floca, <• Sargetia *, I (1934).
A. Cermanović, * Archaelogia Jugoslavica », VI (1965).