rieurs du revenu. tom be a 0.4 aux niveaux su-perieurs. On peut voir ccpendaut que la peute de la eonrbe de chacpie pays est plutót nioius accciituće que le serait celle dmie ligne passaut par tous les points, san* distiuction de pays. Cela s'explique sans doute par la diversite des liabitudes nationales et des types de produits dorigiue animale les plus largement consommes dajis les divers pays. Les depeuses eoiisaerees aux produits d'origiue animale a un niveau donnę du revenu sont relativcnient x>lus faibles que la moyenne dans les pays qui occupent la partie iuferieure do l eclielle des revenu» (com-me 1' I ncle. Coylau et le Japon) et relativement plus forfces dans les pays a revenu eleve (com-me les Etats-Unis). II se peut que le gout pour les produits d origiue animale se dóveloppe a mesuie qu ils devienuent plus courants dans le rćgimc alimentaire.
Les diffórences entre pays devieuneut encorc plus uettes dans les grapliiques illiistrant ia si-tuation de produits dćtermiuós : elles refletent, d uue part. la diversitó des liabitudes alimeutai-res nationales et. dautre part. les substitu-tions entre produits du groupe. C;est a insi par cxemple que la eonsommation de viande est relativement faibie en Suisse et en Finlande oii celle du lait est particulierenient elevee, aiusi cju au Japon et au Portugal, on lon consomme beaucoup de poissou.
Dans toutes les encpietcs. il apparait que la eonsommation de poisson presente un coef-ficieut d elastieite assez elev(* (autour de 0,6) a tous les niveaux du revenu ; bieu euteiidu. le robinie de la eonsommation dc poisson a mi niveau donnę cjueIeonque du rcvenu varie largement sclou les pays en fonction des dispo* nibilites. qui. a leni- t-our, influencent probablc-ment les liabitudes alimentaires et aussi les prix.
Pour la vian.de. Pelasticite de la domando dj-niiiiuo seiisiblemont lorsque le revenu auginente : lc coefficieut delastieite, qui est d’euviron 1.5 au niveau le plus bas du revenu. tombe a en-viron 0.3 au uiveau le plus liaut. Le grapliiqu.e des o&ufs (non reproduit ici) est tres scmblable a celni de la viande.
Pour le lait et les produits laitiers lc coeffj-cient delastieite est trćs <Meve (plus de 1.0) anx uiveaux de revenu les plus bas et il est clair qu une augmentation du pouvoir dachat dans les pays a faibles revenus. connue 1’Inde et Cey-Ian (courbes 1 et 2) aurait pour effet d’accroi-tre considćrablement la deniande de lait. D un autre co te. dans les pays a forte eonsommation laitiere. comme l Autriclie. la Finlande et la
Suisso (courbes 7,9 et II). lólasticite est tres faibie — autour de 0.2 — et un accroisseineiit du reveiiu uc provoquerait pas do nourello augmentation substaiitielle (grapbiquo III-6 [d]).
Beurre. Pour le beurre seul. lc coefficieut d’elasticitć est generalonieut de l ordre de 0,5 et . d apies les eiupietes qui out pu fonrnir des ren-soigiieiiients a cetegard. il ue varic pas beaucoup aux differeuts niveaux du reveuu. Les doimees dispoilibles sont iusuffisantes pour perniettre une analyse assez poussee en c*e cju i concerno les pays qui occupent l'extremite inferieuro dc rócholle des reveims, mais il est probable que le coefficieut d elasticitY y serait plus ełeve. On a constate que l elasticite etait paiticiilieremeiit recluite en Irlande (0.1), pays qui consomme beaucoup dc beurre. La valeur absolue des de-X>onses varie considćrablemcnt selon les pays. i\ 11’importe quel niveau du revenu. en partie a cause des substitutioiis qui iutervieuiient entre le beurre et (Paut-res matieres grasses.
Mali er es yrasses {a u tres <juc le beurre). Dans les pays a faibie reveim, comme PInde, Ceylau, le Ghana et le Portugal, les depeuses augmenteut rax)idement avec le revenn et l (*lasticitó est de 1’ordre de 0.8. Dans les x>a.vs a revenu elevó. les depeuses <\ ce titre atteignent le sominet do Techelle. du lait que le beurre se substitne a d*autrc.s matieres grasses.
TM et cafe.. L elasticite de la deniande va de 1.0 a 0,3 euviron entre le point le plus bas et le point le x>lus liaut de I ćchelle des revenus. La valeur absolue a un nivcau domie du revenu varie largement de pays a X)a.vs selon les habi-tudes des consonimateurs et les prix relatifs.
Jioissons alcooliąucs. Les depeuses de eot or-dre sont geneialeineut tres sens i bies aux varia-tions dn revenu et Pelasticitó est de Pordrc de 1.0. Aucnne enąuete uc lait apparait rc que le taux cPaccroissenieut des depeuses en fonction de Paiigiuentation clu pouvoiv dachat diiniuuc aux niveaux superieurs du terenu. mais il est clifficile de dire dans quelle mesuie la progres-sion des dćpenses doit etre attiibnee a une plus forte eonsommation et dans quel!e mesuie a une prćference poiu* les boissons plus couteu-ses. II existe cepenclant des diffórences seusi-bles entre pays. qui s?expliquent par les habi-tudes des consoiniiiateurs. les disponihilitós re-giouales et les prix.
Re pas pris hor 8 du foyer. O11 a deja vu que les depeuses consacróes aux rep as x>ris Iiors du foyer
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