tation. la gestion clc sou foyer et les condi-tions de vie de sa familie ; le credit constitue Pini des instrument* de ce travail fondamental d education.
Le credit dirigć se foude sur le principe quc dam la phi part des rćgions rurales insuffisammeut de-vc;loppees le credit seul ou Teducation seule ne peuvent determiuer les rć for mes qui simposent. Le credit dirigć ne doit pas ćtre considerć coin-me mi simple sy.stenie dc linancemcnt. Le loyer de rargent nest pas ealoule pour couvrir eutie-remont le cout du credit, cpii comprend les mon-tants investis daus les services d 'ćducation et de eousultation. En fait. 1 octroi du credit peut n etre surtout qu’un moyeii ci inciter les inte-ressćs a participer a la misę en oeuvre d nu programme gćnćral de progres social ou d mie politicjuede production detcrmiiiće. Cescrait don-ner tnie idće fausse de ces activites cpie de les envisager surtout sous 1’angle du erćdit.
Le Paraguay a ćte le premier pays de rAmć-ricjue latine a lancer. en 1043. 1111 programme de erćdit agrieole dirigć, lc Bresil et le Ycnczne-la out fait dc nieme en 1048. suivis du Peron et du Honduras. Le premier program nic brćsilien a ete lance daus letat de Miuas Gerais; les l)Oiis resultats obtenus out cncourngć dautres ćtats a faire de nieme daus le but d aider les petits exploitants agrieoles a amćJiorer leurs re-vcuus et leurs conditions de vie. De uouvelles initiatives sout nees daus Ja region nord-est du pays. cpii englobe Im i t ćtats. et daus trois ćtats du sud. En dehors de lAmerique Jatine. I Iran a In i aussi adopte nu programme de credit dirigć. apres cpie d auciennes terres de la Cou-roune eurent ćte distribućes aux agriculteurs. Daus le doiuaiue forestier. Foctroi de subven-tions ou de prets gonvcriicuieiitaux a des pro-prietaires prives est geućralement subordonne a I engagement que doivent preudrc ces derniers de se couformcr acertaincs pratiquessylvicoles et for-mes d utilisation prescrites. cpii font l objet d uu contróle dc la part des antoritćs.
Obstacles a rexpansion du credit agrieole
Dans les pays ćcouoiniqueineiit pen develop-pćs. ou la situatiou se |>rćseute sous mi jour extremement criticjue. la raison essentielle de la pćnnric de credit agrieole n est antreqnele mau-que de capitaux. Rarc.s sont cenx cpii out nn revenu sutfisaiit pour pouvoir inettrc de l argent dc co te. et ceux qni le pement prefćrent gć-nćralenient linrestir daus d autres seeteurs que ragriculture ,7. LEtat est douc la principalc sotirce de fonds d'iiivestisseiiieuts. mais les be* soins sont tels cpie d ordinaire ces fonds sont tragiąueinent insuffisants menie pour faire face aux besoins les plus pressants. L aicle financiere interiiationale et bilatćrale (prets et dous) a ćtć de quelquesecours daus la pćriodedaprćs-gucrro. hien qu’en genćral i agrieulture ifen bćne/icie pas directeineut pour uue part impoitaute. Le clćficit systćmatique est devcnu dans certains pays nn nioyen de se procurer des fonds d’i»-vestissement.
La superficio red u i te des exploitations et liuccrtitudc des revcnus contribuent aussi a faire de ragriculture. daus la plupart des pays. nn doiuaiue difficile et de peu dłattrait pour les iiivestisscnients privćs. C’est surtout pour cela qne des iustitutions spćcialisćes dans les inves-tissenients et le credit agrieoles sont si souvent ućccssaircs. On a deja vu que de granda progres out ćtć accomplis depuis la gnerre en ce qni coucerne les facilites de erćdit ; mais cel les-ci sont encore insuffisantes. cii particulier dans les pays pen developpes ou les iustitutions de credit sont encore liors de la portće d'im grand uoinbrc d agriculteurs. L absenee dnu personuel quali-fie. pour assurer le fouctionnement dc ces i ust i -tutions est nu des facteurs qui en limiteiit Fex-pansion.
La difficulte de founiir du credit se trouve accnie par le rćgiine foncier qui prevaut dans certains pays. Etant domie que le credit ban-caire et spćcialcincut les prets a long ternie doi-vent le plus souveut ćtre garantis par la pro* prićtć fonciere. il est assez difficile aux nombreux exploitants non proprietaires d en obtenir. nieme si les fonds ne iuanquent pas. »Souvent aussi Fab-seuce de titres dc proprietć valables ou d uiic delimitatiou nette de Ja proprićtć enipeche de fournir les garanties voulues pour des prets. de menie quc les lois ou coutumes en inatierc dc succession. ou le caractere non transfćrable de la proprietć.
La base jmidiquc sur laquclie sappuyent les operatious dc credit peut encore presenter d an-tres lacunes. ou encore la loi peut accorder soit
17 II conrient cependant dc nc pas oublier que les incestissements en agricultnre ne sont pas ne-cessairement toujours des investissements en espe-ees. Les petits travnux de oonstruction, les ainelio-rations foneieres on nieme la fabncation d‘outils rudimentaires sont autant d’nctivitćs mannelles qui exigent une misę de fonds tres modeste. Or ces travaux, accomplis par les agriculteurs et leurs fa-milles ou en tant qu'entrepiise collective, consti-ruent bien entendu des investissements au sens economique du ternie.