sćrieuses atteintes. En Polognc, les eontingcnts out etc fortement rćduits ; en Roumanie le systeme a etc presąue completement abandon-ne ; en Bułgarie il a ćtć abandonnć pour certains produits. Les contrats de production et de li-vraisons vont se gćućraliser aux dćpens des acliats officicls en Hongrie, oii lc systeme des livraisons obligatoircs s'est effondrć pendant rinsurrection. Si les Iivraisons obligatoircs pcr-sistcnt en TclićcOslovaquie et en Allemagnc orientale. oń il existe des deficits considerables dc produits alinicntaires. les cffcts du systeme out ćtć attćnućs par ramelioration du rćgime des prix.
La politicpie de coIIectivisation a ćte ćgale-mcnt inodifićc dans phisieurs pays d'Europę orientale et. dans une plus faible lnesure, en U.R.S.S.. oii la tcrrc agricole cst entiereiuent colleetivisće. En U.R.S.S.. on se preoccupe sur-tout de rcnforcer les mesures d?cncouragement au travail collectif. En outre, un regroupemcnt poussć des petites exploitations collectiyes a ćtć annoncć. Bień cpie. dcpuis 1953, lEtat ait eneouragć, dans une certaine mesure, les kolklio-ziens a augmenter la production dc lcurs parcclles familiales. les dirigeants des 1‘ermes collectives ont ćtć iuvites en 1950 a empeclier les mcmbres du kolkhoze. de nćgliger le travail collectif au profit dc lcurs parcclles et. parfois menie, a limiter les lots de terrc et de betail attribues aux familles. 11 apparait donc quc lEtat ne laissera pas la production des parcelles familiales prendre plus d’importance dans la produc-tion agricole totalc. L Etat a limite ćgalcment le droit d'elever du betail dans les centres ur-bains : les animaux sont actucllemeut aclietćs aux citadins par les kolkhoze$ au moyen de crćdits de la Banque agricole.
La premiere partie de Kamice 195(5 a ćte marquće par un effort plus intcnsc de collecti-visation en Europę orientale. Toutefois. sauf en Bułgarie, oii les coopćratives occupaicnt 78 pour cent de la terre agricole a la fm de 1950. la cainpagne a eto suspendue a cause de la re-sistance croissante des ruraux. La collecthisa-tion reste 1'objectif finał, mais sa rćalisation a etć considćrablemcnt ralentie parce qu'il etait indispensable d'augmcntcr a breve ćclićancc la production en encourageant rexpJoitant prive. Eu Pologne, les trois quarts des coope-iatives cxistantcs ont ćte fermćes en 1950 et les exploitants prives ont ćte cncourages a acquerir dc la terre a concurrence du maximum d hectares autorisć au moment de la lćforme agraire. Actuellement, la politique officiclle semble etrc de consolider les nieilleures coope-ratives existantes et d encourager les agricul-teurs a participer a des rćgimcs de cooperation qui ne vont pas jusqu’a la collectivisation com-plete. En Hongrie egalenient. les evenements d octobrc ont fait disparaitrc la moitie des ferincs collectives. encore qu‘une bonue partie d entre elles soient maintenant rćtablies sur des bases Ićgeremeut diffćrentes.
Extrerne-Orient
En Extreme-Orient, un certain nonibre de pays ont ralenti quelque peu rexćcution dc lcurs projcts dc dćveIoppement agricole en 1950/57. Les plans a loug ternie de la Birmanie et dc rindonesie. diffćres en raison des troubles in-tericurs et des diflicultćs biulgetaires. n ont pas encore etc approuvćs officicllcment en Bir-mauic ; les sculs projcts dont la misę a exćcu-tion soit prevuc sont ceux qui contribueront a augmenter les cxportations ou a reduire les besoius d importations. par exemple les i^rojets de replantation des rizieres abandounees. Au Borneo britannique. rexćcution des plans a ćte genee. notamment. par le manque de main-d'oeuvrc. A Ceylan. le plan dc six ans (1954-59) na pas satisfait le nouveau gouvernenient et un Couseil national de la planification a ćte charge d en prćparer un autre. qui donnera plus d importance a kindustrie tout en continuant d encourager la production dc dcnrćcs alimenta ir es. Lc rythnie des travaux a ćte ralenti en 1956/57 au Pakistan et en Corće du Sud, qui ont du se prćoccuper des problemes alimentai-rcs immediats, et- en Thaflande, qui uiauque de capitaux et dc moyens de transport.
L inde, nialgre des restrictions budgetaires destinees a combattre l inflation et comportant en particulier rajournemeut des piojets de developpement qui cxigent des depeuses en dcvises. a continuć des travaux d'ćquipement hydro-ćlectrique intćressaut ragriculture, tels quc la construction du barrage de Hirakud, et a poursuivi la rćorganisation des collcctivites ru-rales, ainsi que la reformę de la commerciali-sation et du credit. Pour faire ćchec a la liausse des produits alimcutaires. 1’Inde a importć de grosses quantites d'excćdents en proveuance des Etats-Unis. L objectif de production agricole visć dans le second plan quiuquennal a etć porte a un niveau dćpassant de 28 pour cent celui qui a ćte eft*ectivcment atteint en 1955/50. Avec l aide d un pręt de la Banque interuatio-nale pour la reconstruction et le dćveloppcment.
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