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proteines ot des yitamines indispensables. no-tamment- des vitamines appartenant an complexe B. et łorscpie lo regime repose essentiellement sur des aliments deponreiis deces substances. tels qne le manioc, le mais ou le ii z fortoment poli. il peut se produire de gravcs troubles nutrition-ncls. Le graphiąue III-2. qui montre la reparti-tion geographiąue des pimcipaux aliments de base, prćsonte donc un interet- considćrable.

Dan-; ce diagram me. cm a donnę a chacpie pays une superficie proportionnellc a sa popula-tion, ce qui fait rcssortir la place relative de cliacun des aliments de base dans la mitrition Immaine. Pour simplifier. on n a consiclere que le principal aliment de base de chaqne pays, sanf les cas oii on trouve des aliments de base diflo-rents dans les cliffeientes parties dn pays. De maniero generale, la denree de base est comple-tee par une on plusieurs antres. par exemple. le ble par la pomnie de terre.

Une enąuet© tai te en Egyptc en 1954 montre Pinflucnce de ralimcnt de. base. sur Petat sani* taire-. On a constate cpie la pellagre sóeissait dans presque toutes les regions eisitees. avec cependant une frequence plus ćlevóe dans les yillages dii nord on la ećrćale principale est le mais, ot moindre dans les regions cótieres ou la population consomme dn poisson, du riz. de Porge et du ble. Elle est egalement rare dans les regions on le millet et- les dattes represcntent une part importante de Paliment-ation. ainsi que dans les villes ou yillages (lont les habitants. cpii pciivcr t sc procurer du ble grace anx snbventions gonyernement aleś. consomment moins de mais.

La frćquence de la pellagre est en relation etroite avec la pan we te, cpii oblige Les habitants a remplacer les antres cereales par le mais. En Haute-Nubie. le nombre des pellagreux atteint 70 pour cent dans certains villages appauvris par les ćlevations snecessiros du barrage <PAs-souan, a la suitę descpiellcs une grando partie de leurs terres les plus fertiles a ete inondee. Un autre exemple s’observe dans la basse region du Delta voisine d'Alexandrie. oh les habitants des yillages cótiers se nonrrissent de riz. de bló et de mais. La pellagre y est rare. sanf dans les localites oii des circonstances economiqnes ont oblige a modifier le regime alimentaire. Dans la viIle cl Edfit. par exemple, la peche et le tis-sage a la maili etaient les actieites prineipales. mais le lac oh Ton praticpiait la peche a ete as-

- Vilter, Dakby et Głazek, .4 Survey of Pcllagra and Nutritional Anaemia in Egypt. Wi>4, Organisa-t.ion mondiale de la sante, 1054.

sćche pour aecroitre la superficie cultivable, en nieme temps cpie los tisserands ćtaient concnr* ren ces de plus en plus par les tissages mćcani-quos. Dans de nombreux cas. le rerenu fainilial par joitr est tombe de 20 a 5 piastres (soit dc

00    a 15 ccnts des Etats-Unis) et la pellagre est dovenue sensiblement plus frecpiente, car le mais a deux piastres le kilogram me, s est substitue an bid. qiii en cońte rpiatre et demie. Tl a donc ete recoininandd, pour lut ter contrę la pellagre. soit cpie Kon enrichisse le mais en y ajoutant cle la niacine au moment oh il est moulii dans les yillages. soit- cpie le goiivernemeiit snbventionne

1    echange dn maTs des yillages contrę du ble.

REVENU ET CONSOMMATION

ALIMENTAIRE

L importaiice primordiale dn revenu dans la determinat i on du nivean et de la struć tur© de la consommatiou alimentaire a ete soniignde dans Pintioduction au present chapitre. Pour la plupart des prodnits alimentaires. la con.som-mation par liabitant augmente avec le revenn. mais a un rythmo cpii varie considdrablement selon les produits et a diffdrents niveaux cle Pechelle des reyeims. On niesure en gdneral la yariation moyenne de la consommatiou alimentaire correspondant a une yariation donnee du reyenii par un « coefficient d cdasticitd » : celtii-ci represente en substance le ponreentage cPaceroissement de la consommation alimentaire t ot ale ou de la consommation de produits spe-cificpies, correspondant a une augmentation de 1 pour cent du revenu. Selon Pobjet de la re-eherche, on eyalue Paccroissement de la consom-mation soit cPapres raugmentation des clepen-ses, soit parfois cPapres raugmentation de.s qnan-tites.

Evidemment. il est sonvent diflicile (Pisoler l iiifluence du veveim sur la consommation alimentaire cle colle que peuvent exercer cPautres facteurs ćvoluant simultanćnient. Le facteur prix en est un exemple. bien cpie son influence soit limitee dans le cas des eiupietes cle consommation si. conune il arrive souyent. on effectue toutes les obsewations dans un espace de temps rela-tivement bref. Les substitutions reciprocpies de produits yoisins — viandes de bosuf et de porc, pommes et poires, par exemple — constituent une autre sonree de diflicnltć. Afiu cle mini-miser Pinfluence de cet element, on a souyent interet. ainsi cju'on Pa fait dans bien desexemples etudies plus loin. a grouper sous une nieme ru-bricpic*. telle (nie « legumes et fruits » on « pro-

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