la personnalite des acteurs, les conditions techniąues et les sources d'informadon, la manierę dont les acteurs etaient reerutes, payes, apprecies, traites par radministradon.
Dans le sous-systeme tfinstrucdon, nous decouvrions un autre metabolisme systemiąue. Les instructeurs, les Instruments, le cadre, les notions, les criteres, Tinfluence du passć ćtaient autant d'ćlćments a correler. L'ensemble des etapes de notre aedon, pour ne pas reprćsenter une chalne aleatoire d'evenements, a du etre traite comme un systeme de developpement de 1'instruction de Tentreprise. Tout cela a reclame la recherche d'un compromis global pour la distribudon de 1'effort de formadon sur le territoire, dans le curriculum et dans le temps
Le caractere systćmiąue s’est manifest^ meme au niveau des buts a atteindre et des moyens a udliser. Le but a etć remplacć par un systeme (espace) de buts. Dans 1’entreprise, les individus devaient produire efficacement. Pour pouvoir le faire, ils devaient savoir comment le faire. Mais le savoir n'etait pas un but en soi. On pouvait opdmiser la produedon par une meilleure organisation ou par 1’amelioradon des outils. La simplificadon d’une tache pouvait s'avćrer prćferable aux mesures pour assurer sa comprehension! Pour ameliorer le savoir-faire, il y avait une multitude de moyens, et le choix de la bonne combinaison variait d'une situation a 1'autre. Parfois, il etait suffisant de disposer drune bonne documentanon, udlisable au moment opportun (s'informer). D*autrcs fois, ce n'ćtait que rexperience qui pouvait etablir progressivement les reflexes necessaires. Enirn, la communication ou la coopćration avec un guide (assistant) pouvait etre la meilleure solution. Parfois il etait incommode ou impossible de faire appel a la documentadon et il devenait preferable d*integrer les connaissances, d'apprendre ou de se former. Mais meme au niveau de 1'instruction, nous avons observć des nuances. Quand on nous demandait que les depanneurs resolussent rapidement les pannes sur des nouveaux produits, meme s'ils le faisaient mecaniquement, les leęons- informarions etaient acceptables. Quand on nous demandait tfassurer une comprehension logique, renseignement changeait. Enfin, quand nous nous preoccupions d^ćducadon, ii fallait diriger Tapprendssage de maniere a sdmuler des modifications des comportements et des conceptions.
Faciliter l'evolution du u savoir pour faire demandait une perpćtuelle oscillation entre les diverses faęons d’ameliorer l*experdse. Le choix ćtait d’autant plus difficile que la situadon ćtait labilc. La realitć posait de muldples restriedons et nous ne disposions pas de principes fermes, de mćthodes et d'mstruments opdmaux. Souvent dans la “■ planificadon ** de la formadon nous ne pardons pas de la “ radiographie ” exactc du systeme pour lequel nous concevions L’instrument d'aide. Nous ne savions pas quel etait le rapport opdmal entre le savoir par documentadon, le savoir par expćrience et le savoir par apprentissage, car cciui-ci etait sujet a de fortes variations. Nous nous basions sur un etat de fait, qui nous determinait a invesdr dans la
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