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3* PARTIE

QUELQUES ASPECTS DE LA COOPERATION FRANCAISE EN PARTICULIER DANS LE DOMAINE DES ENERGIES RENOUVELABLES

LA POLITIQUE FRANęAISE DE COOPERATION SCIENTIFIOUE ET TECHNIOUE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT. LES OBJECTIFS ET LES PRIORITES DE LA COOPERATION FRANęAISE.

LES INSTRUMENTS DE LA POLITIOUE FRANęAISE DE COOPERATION.

LA COOPERATION DANS LE DOMAINE DE L'ENERGIE :

•    la recherche,

•    la formation,

•    le financement de projets.

LA POLITIOUE FRANęAISE

DE COOPERATION SCIENTIFIOUE ET TECHNIOUE

AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT

Leffort franęais en faveur de la cooperation scientifique et technique avec les pays en developpement peut etre estime grace a deux indicateurs essen-tiels : le niveau de financement et le personnel scientifique

En 1980. Linscription budgetaire cor-respondant aux depenses de recherche en cooperation s est elevee a environ 650 millions de francs. soit pres de 5% de « Lenveloppe recherche nationale »

Pour la meme annee. les effectifs de chercheurs et techniciens engages sur des programmes en cooperation oscil-lent autour de 3 500 personnes. dont 1 500 chercheurs-ingemeurs de haut m-veau ; Lensemble represente environ 7 % du personnel scientifique relevant de Lenveloppe-recherche

Dans le seul domame de lenergie. il y a pres de 500 cooperants techmques. dont environ 100 pour les energies nou-velles et renouve!ables.

II ne s agit en fait que dune apprecia-tion partielle de l effort franęais ;

—    les financements sur enveloppe recherche entrainent la mobilisation d autres financements mduits provenant d'autres budgets sectoriels franęais ou de contributions des pays ou sont reali-sees les recherches ;

—    Levaluation des moyens humams doit aussi temr compte d'environ 3 500 universitaires franęais mis a la disposi-tion des Universitśs des pays en deve-loppement et de plusieurs milłiers d'in-genieurs servant en coopśration dans des postes techniques de production de biens et de services

A ce titre. plus de 200 umversitaires ou ingenieurs travaillent en cooperation dans le domaine des energies nou-velles et renouvelables.

A cet effort direct des pouvoirs pu-blics s ajoute une part importante. mais difficilement chiffrable. dactions de cooperation scientifique. technique et technologique. realisees par les entre-pnses privees franęaises.

Une politique affirmee de cooperation scientifique :

En 1975. pour la premiśre fois dans la plamfication des recherches franęaises. un volet de cooperation scientifique et techmque avec les pays en developpe-ment a ćtś inscrit au Vlle Plan qumquen-nal de developpement economique et social comme l un des quatre programmes d'actions prioritaires du « Plan-recherche » national.

Deux objectifs complementaires moti-vaient cette mscnption :

—    sur le plan scientifique, valoriser Lorigmalite de certams phenomenes specifiques des milieux tropicaux pour faire progresser les connaissances de base ;

—    sur le plan socio-economique, contribuer efficacement au developpe-ment des regions defavorisees du monde en participant a l amelioration du potentiel scientifique et techmpue des pays concernes

Trois programmes thematiques prioritaires ont óte precises dans le cadre du programme d ensemble ś la suitę d une concertation approfondie prenant en compte. notamment. les preoccupa-tions exprimees par de nombreux pays partenaires deja engages dans une cooperation scientifique effective

Le premier programme. visant essen-tiellement la misę en valeur des res-sources naturelles, śtait centre sur 1'etude des milieux tropicaux a producti-vite faible ou mai connue Deux grands volets d application $'mdividualisaient par zonę ecologique :

—    etude. en vue de leur exploitation ra-tionnelle. des milieux a faible producti-vitś des zones arides :

—    connaissance et misę en valeur des zones forestieres tropicales humides

Le deuxieme programme. relie au probleme majeur de l urbamsation dans les pays en developpement. etait defini comme l'etude des phenomenes ur-bains contribuant a resoudre les pro-blemes poses par la croissance des villes. soit spontanee. soit rósultant de plans d amenagement.

Le troisieme programme d actions prioritaires. celui de la formation des scientifiques des pays en developpe-ment, recoupait de faęon « horizontale » Lensemble des secteurs scientifiques ; il ne visait plus une realisation imme-diate d objectifs de recherche mais une prśparation. a moyen et long terme. du potentiel de ressources humames ne-cessaire a la conduite des programmes

Au mveau des sous-objectifs Laccent etait mis sur une mtensification globale de Leffort de formation. sur une diversi-fication par disciplme. sur une meilleure organisation des filieres de formation afin de mieux repondre aux demandes specifiques des Etats partenaires.

Les trois axes prioritaires amsi definis ont permis. grśce a leur effet incitatif. de reorienter certames activites de recherche et d mitier des actions nou-velles en particulier dans le domaine des energies nouvelles et renouvela-bles.

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