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Cette misę en valeur des potentialitós est indispensable ś lepanouissement de ces pays. Aussi la cooperation fran-ęaise souhaite-t-elle aussi participer en prioritó a la misę en place de systemes de production qui assurent cette misę en valeur. Ceci signifie que ces poten-tialitós soient dabord connues, puis qu'elles soient exploitóes et valorisóes par des techniques appropriees. Aider les Etats d'Afrique noire et de 1’Ocean indien dans cette triple tache est une autre prioritć que sest fixće la Cooperation franęaise

Enfin. la misę en place de nouvelles techniques, en particulier dans le do-maine de 1'ónergie. demande des cher-cheurs pour concevoir les techniques, des experimentateurs pour les essayer sur le terrain. des vulgarisateurs pour en faire passer 1'emploi, des utilisateurs formós ś leur usage et ayant les connaissances pour cela. Elle est donc conditionnee avant tout par la formation des hommes. Si. aujourdhui. une assis-tance technique exterieure peut sup-plóer a la penurie d hommes formes dans certains domaines au moins. cet apport ótranger ne doit etre et ne peut etre que provisoire. Une autre grandę prioritó de la cooperation franęaise est donc daider a la formation des hommes. pour que depuis le chercheur dont la recherche n aura sur le systeme de production que des rśpercussions dans un temps plus ou moins óloignó jusqu'au paysan qui met en oeuvre une technique culturale nouvelle. ces hommes aient un jour la capacite de concevoir et de mettre en oeuvre. de fa-ęon autonome. les nouveaux systemes de production qui leur conviennent. et qu'ils aient la possibilite de s epanouir dans une socićtó qu'ils auront eux-memes choisie et construite.

LES INSTRUMENTS DE LA POLITI-QUE FRANęAISE DE COOPERATION

Ayant ainsi rappele les objectifs et les prioritós que s est donnós la France dans sa politique de coopśration. a l'ap-plication de la science et de la techni-que avec les pays en dśveloppement. il n'est pas inutile de rappeler brievement comment se met en oeuvre cette politi-que de cooperation et de souligner dans quel esprit se fait cette misę en oeuvre avec les pays d'Afrique Noire et de 1'Ocean Indien.

Le premier instrument de cette politi-que est le Ministóre charge de la Cooperation qui definit la politique de cooperation et l'applique : il fournit aux Etats interesses 1'assistance technique en personnel dont ils ont besoin. il górę le Fonds d Aide et de Cooperation, le-quel participe au d6veloppement óco-nomique et social des Etats et il assure la tutelle des differents organismes pu-blics et para-publics — et notamment des organismes de recherche — qui concourent ó 1'application de la politi-que de cooperation. A cótó du minis-tere. la Caisse Centrale de Cooperation Economique joue le róle d'une banque franęaise pour le developpement.

Autour de ce noyau. gravitent un cer-tain nombre d organismes : 1'ORSTOM (1) d abord. charge de la recherche de base dans tous les domaines qui inte-ressent le developpement: Sciences de la terre, Sciences de la vie et Sciences humaines. Des chercheurs appartenant a plus de 25 disciplines y concourent a la realisation dun programme de recherche scientifique trós varie. aliant dans plusieurs domaines jusqu'ó des recherches appliquóes Puis. le GER-DAT (2) cree pour coordonner les activi-tes de 8 instituts de recherches speciali-ses dans les divers aspects des produc-tions vógótales et animales dans les zones tropicales et qui est prśsente ś la fin de ce rapport. en particulier pour ses actions dans le domaine des energies renouvelables.

A cet ensemble sajoute le B R G M. (3) charge de letude du sous-sol et charge aussi de la recherche sur les methodes d etude du sous-sol. Son ac-tivitó s'applique en particulier a la góo-thermie et la geologie mimere. et s etend en aval jusqu'a la reconnais-sance des gisements et leur misę en ex-ploitation.

A cótó de ces organismes. beaucoup d autres consacrent une partie de leur activite. parfois importante. ó la recherche interessant les pays en deve-loppement Sans prśtendre §tre exhaus-tif. on peut citer: l lnstitut Gśographi-que National, les laboratoires d'Univer-site, le Centre National de la Recherche Scientifique, I INRA (recherche agrono-mique-biomasse). le CNEXO (exploita-tion des oceans), etc.

Les centres de recherche qu'ont crśśs en France certains secteurs pro-fessionnels comme le patrole, le bSti-ment et les travaux publics. etc., sont śgalement susceptibles de mettre leur potentiel de recherche au service de pays en developpement pour les aider a rśsoudre leurs probl^mes sp6cifiques. II en est de meme pour certains grands groupes industriels. Des initiatives pri-v6es se sont aussi manifestćes. sou-cieuses de participer ź cet effort de recherche. Des sociśtśs industrielles enfin consacrent une part plus ou moins importante de leur activitś ś la misę au point de techniques ou de produits ap-proprids convertissant ou utilisant les śnergies nouvelles et renouvelables.

A ce foisonnement de compśtences et de bonnes volontśs. les organismes chargós de la cooperation apportent leur financement. mais ils suscitent śga-

(1)    Office de la Recherche Scientifique et Techni-que Outre-Mer

(2)    Groupement d Etudes et de Recherches pour le Dśveloppement et l Agrononnie Tropicale

(3)    Bureau de Recherches G6ologiques et Mmiśres lement des mitiatives. nouent des rela-tions. font circuler l information et sont en quelque sorte l animateur de cet ensemble au service des pays en dśvelop-pement

Pour rćsumer l esprit dans lequel la coopśration franęaise souhaite s appli-quer. on retiendra :

—    appui technique a la conception et a la realisation des actions.

—    appui financier a cette realisation mais dialogue a toutes les etapes du processus de decision et respect des options et des priorites du partenaire.

LA COOPERATION DANS LE DOMAINE DE L'ENERGIE

Dans ce domaine. la Cooperation franęaise s est longtemps bornee. avec l appui d Electricite de France, a aider ś l'inventaire des ressources hydroelectri-ques et ś favoriser le transfert des tech-nologies pour la creation de centrales dlectriques et de reseaux de distribu-tion. Cette cooperation a ete reussie, puisque tous les Etats africains dispo-sent aujourd hui d un systeme de production et de distribution d energie electrique La recherche de technolo-gies adaptees n a pas joue un róle im-portant dans ce domaine : on ne peut toutefois pas passer sous silence la misę au point de procedós d electrifica-tion rurale. adaptós a la socióte rurale africaine et mis au point grace a l appui de la cooperation franęaise en Cóte-d'lvoire.

Mais, depuis un certain nombre d an-nees, l idóe que des sources d energie non classiques pourraient etre utilisees pour la satisfaction des besoins dans les Etats africains et qu'elles pourraient etre mieux adaptóes ś cette satisfaction. a commence a apparaTtre. Bień avant la hausse des prix de l energie en 1973. la France avait fait entreprendre des etudes sur ce projet et expśrimenter de nouveaux procódós. La hausse des prix est venu óvidemment renforcer de fa-ęon importante 1'interet de ces ćnergies nouvelles pour les Etats africains et l ac-tion de la cooperation franęaise a connu dans ce domaine un dśveloppement considśrable.

En matiere d śnergies nouvelles et re-nouvelables. bien des « filióres » sont possibles. Les chauffe-eau. les fours. les sechoirs. les piles photovoltaiques apportent dós aujourd hui des Solutions particulierement intśressantes au pro-blóme de ł'approvisionnement śnergeti-que en milieu rural. et en particulier pour le pompage

Les principaux pays industrialisós dó-ploient actuellement des efforts consi-dórables pour ameliorer la captation et la transformation de 1'ónergie solaire La France participe ś cet effort et elle est par exemple un des pays les plus avan-cśs dans la technologie des cellules photovoltaiques. Mais cet effort mon-

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