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planter son camp devant la ville.Assaillie par l6shabitants,el-le lee repousse dans -la place et * k pełne le temps de nuire un oeuf" dit le tómoin Pierre de 1'ULEDE * de^enu plus tard gouverneur de Saint-Antonnin et auteur de la chanson de la Croisade* la vil-le eBt conquise (1212)♦ .
L*un et 1'autre narrateur se trouvent d'accord pour rap-porter qu'une trentaine de conjurćs furant tnie A mort.Les habi-tanto rifugićs au monastkre furen t dćpouillćs et restkrent nue aipai que les clercs.Les ribauds et les valets.Dans la ville li-vrće au pilla^e^ein ne fut ćpargn£;nile clergśę ni le monastkre le -vicomte ?0łi3 et pluBieuie autres chevaliers furent emprieonnćs k Carcassonne. * '
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Le midi vaincu,Guy de foOMFORD,file de Sim cn fit homnage au roi de France des conqu8tes de son pkre.Par lettre du 1227 St-Louis prit 1^ ville sous sa protectión.Confirm ses eoutumes l'as-sura qu'ełle ne eerait jamais misę hors ds sa maiBon nide celles de ses hćritiers.Plus.tard„Charles V renouvellera le m&ne serment, les droits de la communautć furent inscrits dans de beaux ca^tu-la^res ou parchemin.il en eriste encore deux dont 1'un est ęn trds belle ćcriture gothique avec majuscules et rubriąues rouges.et bleues. .
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Des cautennee rsstkrent chkres k la comitunautć.Blle les dćfondi-'! toujours jalousement et,jusqu*k ia veille m§me de la RÓ-volution,elles’attache avec une dnergie reraarquable k obtenir de la royautd le respect de ses franchises.-1 chaque changement de souverain,qu'il fut roi de France ou d,Angleterre les coneuls exigeaifent,par serment aur les textes sacrćs,la reconnaissance de leur droit.Et, lorsqus les reprdsentants du roi meur parais-sait empifeter Bur les privilkges de la communautd,ils n'hdsitaient pas k engager des prockę.
Sąint-Antanin posskde,outre ses consuls,son conseil de vil-le les prudhommes-son cadre de fonctlonnaires,gardd*,8ęrgents,ar-chitectes"raestreB de las obros".Elle se erka des ressóurces en afieimant les boucheries „ąu^Ife rkglementa comme elle reglementa les boutiques et les auberges.Elle faisait la police de ses marchk et ktablissait de vrais droits prohibitifs sur les denrkes du dehors qui eussent concurrencks les siermes.
Les vicomtes n'avaient plus rien k faire lk.Leur fin fut assez miskrable.En 1229„Bernard HU (KIES ckda au roi tous les droits sur la ville et sur le chfiteau de Bonę moyennant le paiement d*une rente de cinq cents livres toumois.Et le dernier .des vicomTes, IZARK doit vendre k son neveu RATIEh de Caussade pour avoir de quoi vivre„les biens qui lui reetaient.