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96. Duval M., Une procedurę d’appel comme d'abus en matiere canonique: autour de la sup-pression de ąuatre prieures reguliers d Rennes (1728-1729). Communication a la 42e semaine d’histoire du droit normand, 21-24 mai 1981, Compte-rendu dans les Annales de Normandie, 32, 1982, p. 336-337.
A propos de ąuatre prieures genovefains que Charles Le Tonnelier de Breteuil, eveque de Rennes, incorpora a la mense episcopale.
97. Hayez Anne-Marie, L*erection de trois eglises paroissiales avignonnaises en collegiales au XIV* siecle — Bulletin philologiąue et historiąue du Comite des travaux historiąues et scien-tifiąues, 1979 (paru en 1981), p. 99-120.
II s’agit des eglises de Saint-Agricol, Saint-Pierre et Saint-Didier que les papes d’Avignon Jean XXII et Innocent VI eleverent au rang de collegiales de 1321 a 1359. Elles furent dotees de statuts a Panalyse desąuels TA. consacre Pessentiel de son article. Sont abordes entre autres le gouvernement de ces collegiales, leurs revenus, les reglementations liturgiąues (qui accordent parfois quelque place au souci pastorał), la cura animarum (confiee a un chapelain dans le cas de Saint-Pierre). Les statuts de Saint-Didier, auxquels Urbain V fera reference dans ses fonda-tions de collegiales, comportent Pobligation de la vie commune, qui s’accommodait cependant des revenus prives des distributions manuelles. Rapidement abolie (1366), la vie commune fut remise en vigueur en 1382. Un certain nombre des chanoines de ces collegiales appartenaient au milieu des fonctionnaires de la cour pontificale. — (P. S.)
98. Rosof Patricia J. F., The anchoretic bases of the Gilbertine Rule — The American Benedic-tine Reviewt 33, 1982, p. 182-194.
Le seul exemple anglais de monasteres doubles est celui de Pordre fonde par Gilbert de Sempringham (vers 1089-1189). II comportait quatre groupes, religieuses, chanoines, soeurs laics et freres lais, dont PA. retrace la genese. L5ordre a son origine dans une fondation de recluses (vers 1131) menant, sous la direction de Gilbert, une vie solitaire avec des caracteristiąues que Pon retrouve chez les recluses medievales : proximite immediate d’une eglise, clóture stricte, contróle ecclesiastiąue. Des biens leur etaient attribues, geres par des freres lais, tandis que des jeunes filles assistaient les recluses. Ces demieres devenues moniales — les Gilbertines —, les jeunes filles devinrent des sceurs laiąues. A Pensemble Gilbert adjoignit des chanoines reguliers, dernier des ąuatre groupes a etre ajoute a Pordre pour assurer la direction spirituelle et le culte dans les maisons de moniales, II y eut cependant quinze maisons de chanoines independantes des religieuses. Celles-ci reęurent vers 1148 une regle dont divers points — usages liturgiąues, attitude envers le travail manuel, habit — trouvent leur explication dans Porigine eremitiąue de Pordre. — (P. S.)
99. Librowski S., Statuta capitulorum collegiatorum in antiąua Archidioecesi Gnesnensi. Fasciculus 2 : Statuta capituli insignis ecclesiae collegiatae Loviciensis. II-IV.~ Archiwa, biblioteki i muzea kościelne (Lublin), 43, 1981, p. 345-400; 44, 1982, p. 341-400 ; 46, 1983, p. 203-369.
LITURGIE ET PASTORALE
100. Orme Nicholas, Education and leaming at a medieval English cathedral: Exeter 1380-1548 — The Journal of Ecclesiastical History, 32, 1981, p. 265-283.
L’A. presente les conclusions de ses recherches sur le chapitre cathedral seculier d’Exeter (Devon, Angleterre), dont la fonction educative pendant le xiic siecle est assez connue. L’etude etablit que cette fonction continue, selon des modalites differentes, pendant le bas moyen age. Le chapitre cathedral d*Exeter, comme tant d’autres chapitres seculiers, a supplee a Poeuvre des ecoles et des universites par Peducation du clerge ou meme de laics lettres. Le recrutement se