montre la figurę 38. C’est le croquis d’un relief simple, en vue perspective, tranche par trois plans horizontaux et eąuidistants (E et E'). Chacune des courbes d’inter-section (C, C', C*) est reportee par des lignes pointillees sur le plan inferieur aa bas du dessin. En faisant un tel croquis au tableau, le maitre peut definir facilement ce que sont les courbes de niveau, Fequidistance entre deux courbes et, finalement, ce que sont les cotes d’altitude. II aura prepare ainsi ses eleves a comprendre la figuration du relief par des hachures, sans courbes de niveau.
Plus tard, si Fon dispose de cartes, on tra-vaille sur celles-ci. Mais il est toujours bon, apres avoir observe une carte, d’etablir, par des croquis nets au tableau, une sorte de resume cartographique de la leęon.
Dans certains cas, on aura avantage a ela-borer les croquis au fur et a mesure du deve-loppement de la leęon.
L’usage des croquis perspectifs, tels que coupes, schemas stylises, blocs-diagrammes a Fechelle ou simplifies, doit etre constant, a la condition, toutefois, de ne pas verser dans 1’abstraction. Les lignes s&ches sugge-reront la realite concrete. Le maitre familier de Futilisation du tableau acquiert vite une qualite indispensable, qui est d’eliminer tous les details secondaires qui disperse-raient 1’attention et maquilleraient les lignes essentielles. Meme en climatologie, le tableau est d’un grand secours. Si Fon a pris soin de faire collectionner les observations de temperaturę et de pression, on illustrera de faęon satisfaisante les notions de moyennes, de cartes, d’isothermes, d’isobares. Enfin, les eleves doivent etre invites a travailler sou-vent au tableau, comme il a ete dit dans le chapitre precedent.
Le tableau permet donc un travail tr&s fruc-tueux ; aides egalement par leur documen-tation personnelle, les professeurs rendront plus facilement assimilable Fenseignement dispense aux eleves. En procedant avec methode et darte, en utilisant des craies de diverses couleurs (chaque couleur ayant toujours la meme signification), il leur sera ainsi possible de faire de la bonne geographie.
Meme si 1’emploi traditionnel de ce cahier a ete aboli dans certains pays, nous croyons qu’il constitue encore un instrument utile, voire indispensable, pour enseigner la geographie dans les cours primaires et secondaires. Dans la mesure du possible, les jeunes eleves utiliseront des eahiers relies, qui leur permettront d’eviter les pertes de fiches ou le desordre dans le classement. Feuillets ou fiches, places dans un classeur, conviendront mieux aux eleves des classes secondaires. Certains professeurs sont partisans d’un seul cahier, reunissant les notes de cours et les exercices. Cette formule offre l’avantage de 1’unite, car les travaux pratiques et les cartes s’introduisent & leur place correcte dans l’expose. Pour son travail personnel, l’eleve disposera ainsi facilement de tous les elements groupes. II ecrit, par exemplc, un texte sur une page et dessine le croquis correspondant sur la page d’en face. Mais il est tout aussi admissible de dissocier le cours et les exercices, en dotant chaque eleve de deux eahiers. II existe meme des eahiers speciaux pour traVaux pratiques, munis de feuilles intercalaires de papier a dessin, ou de papier millimetre, qui ne sont cependant pas indispensables.
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